Abstract

Halfway through Suzette Mayr’s 2004 novel Venous Hum, a number of the central characters are revealed to be cannibalistic vampires, some of whom are reformed and loveable while others are violent and villainous. The novel is funny and satirical with connections to cult horror films and canonical Canadian literature. By reading Venous Hum in terms of magic realism and literary cannibalism, this essay focusses on the ways in which Mayr’s evocations of vampires and cannibals lead readers towards a politicized questioning of the relationship between perceived differences and official nation-state discourse. This essay thus examines the novel’s magic realist monster imagery in relation to racialization and the politics of interpellation, visibility, inclusion, and assimilation in multicultural Canada. Mayr makes ironic use of the colonial resonances of cannibalistic discourse in order to critique the relationship between the nation-state and its varied citizens, and between official multicultural policy and the lived experience of racialization.

Abstract

Vers la moitié du roman de 2004 de Suzette Mayr intitulé Venous Hum, plusieurs des personnages centraux sont dévoilés comme des vampires cannibales, dont certains sont réformés et aimables tandis que d’autres sont violents et maléfiques. Le roman est plein d’humour et de satire, et offre des liens avec divers films d’horreur cultes ainsi que les canons de la littérature canadienne. En examinant Venous Hum en termes de réalisme magique et de cannibalisme littéraire, le présent article met l’accent sur les façons dont les évocations de vampires et de cannibales de Mme Mayr orientent les lecteurs vers un questionnement politisé du rapport entre les différences perçues et le discours officiel de l’État-nation. Cet article examine donc l’imagerie réaliste magique du monstre dans le roman en faisant un lien avec la racialisation et la politique de l’interpellation, de la visibilité, de l’inclusion et de l’assimilation dans un Canada multiculturel. Mme Mayr utilise avec ironie les résonnances coloniales du discours cannibalique afin de critiquer le rapport entre l’État-nation et ses divers citoyens, et entre la politique multiculturelle officielle et l’expérience vécue de la racialisation.

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