Abstract

L’annonce, en juin 2012, de la participation du Canada au Partenariat transpacifique a entraîné des spéculations sur les graves conséquences de cette décision pour le secteur des produits laitiers avec une possible disparition de la gestion de l’offre. Dans cet article, nous examinons ces questions dans le contexte d’une libéralisation tarifaire et d’un marché canadien assujetti à des prix volatiles. Nous analysons les implications sur la situation des exploitants de ferme laitière, sur la valeur des quotas et sur la situation d’autres agents économiques. Étant donné que le secteur des produits laitiers aux États-Unis a ses propres raisons de se protéger, il est peu probable qu’une importante libéralisation tarifaire soit appliquée. Avec de faibles réductions de tarifs, l’impact sur la valeur des quotas serait minime. De même, les conséquences sur la situation de l’ensemble des exploitants de ferme laitière seraient peu importantes. La gestion de l’offre, en tant que mécanisme bien établi de commercialisation, devrait donc survivre au Partenariat transpacifique, mais les organismes responsables de la mise en marché devront alors possiblement modifier leurs politiques de fixation des prix pour s’adapter aux réductions de tarifs.

Abstract

The announcement of the Trans-Pacific Partnership in June 2012 raised speculation about dire consequences for the dairy sector and the end of supply management. We examine these claims in the context of tariff liberalization and the transmission of volatile international dairy prices into the Canadian market. The paper examines the implications for dairy farmer welfare, quota values, and the welfare of other agents in the economy. Given that the US dairy industry has interests of its own to protect, significant dairy tariff liberalization is not expected. With modest tariff reductions, the impact on quota values will be minimal. Likewise, the overall decline in producer welfare will also be small. Therefore, supply management, as a marketing institution, is likely to survive the TPP, but marketing boards may have to change their pricing policies in response to tariff reductions.

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