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562 LETTRES CANADIENNES 2000 Notons pour terminer qu=aucun de ces trois livres n=échappe aux problèmes d=une correction des épreuves peut-être trop rapide. Il est rare pourtant de trouver un livre (Le cinéma en histoire) dont le sous-titre de la couverture diffère de celui de la page de titre. * Institution cinématographique + me semble en être la bonne forme. On peut regretter que la maison d=édition ait mis le pluriel sur les deux pages extérieures de couverture. Dans Cinéma : acte et présence, la faute la plus flagrante est dans la forme écrite du nom de John Cassavetes, écrit systématiquement Cassavettes, même dans le titre d=une œuvre citée qui ne l=écrit pas ainsi. Le comble pour moi, c=est dans Cinéma/Canada, où le nom de David Clandfield se trouve écrit deux fois de façon différente (chaque fois fausse) à deux lignes de distance. Quand il faut attendre quatre ans pour lire les actes de colloques ou de visio-conférences, on a le droit de s=attendre à mieux. (DAVID LANDFIELD) C Michel Coulombe et Marcel Jean, Le dictionnaire du cinéma québécois, 3 e édition Montréal, Boréal, 1999, 724 p., 44,95$ À la suite de ses deux premières éditions en 1988 et en 1991, Michel Coulombe propose une nouvelle édition revue et corrigée du Dictionnaire du cinéma québécois. Comme en témoignent ses deux avant-propos signés par Michel Brault et Daniel Langlois, cet outil de recherche présente un cinéma tourné vers l=avenir et les nouvelles technologies. Le cinéma québécois semble enfin complètement dégagé de l=emprise théologique et politique; même s=il n=entend pas compétitionner avec les méga-productions hollywoodiennes, il paraît à l=avant-garde. Partant des précurseurs du cinéma au Québec, ce dictionnaire répertorie un grand nombre d=artisans du septième art jusqu=aux jeunes premiers à l=avenir prometteur, dont Pascale Bussières, Denis Villeneuve et Guillaume Lemay-Thivierge pour n=en nommer que quelques-uns. Coulombe et Jean ont dressé un assez vaste portrait de tous les participants de cette industrie. Parmi les inscriptions, on retrouve autant des réalisateurs, des acteurs, des producteurs, des techniciens de renom que des organismes œuvrant dans le milieu. Les auteurs ont aussi accordé une place d=importance aux articles plus généraux portant, par exemple, sur les festivals, la vidéo et la distribution . Le choix des entrées s=appuie, selon la mise au point du début, sur des critères à la fois qualitatifs et quantitatifs. Toutefois, le dictionnaire néglige, voire oublie de nombreux acteurs, principalement ceux de la relève. À en croire le dictionnaire, les réalisateurs se multiplient alors que les acteurs restent toujours les mêmes ou disparaissent de nos écrans après un film ou deux. Les deux auteurs se sont entourés d=un grand nombre de collaborateurs pour la rédaction des articles. On y retrouve par exemple les signatures de Pierre Véronneau, Pierre Jutras, Monique Larue-Lamy ainsi qu=un bon SCIENCES HUMAINES 563 nombre d=universitaires. Chaque article, variant d=une longueur de une à dix-sept pages (dans le cas de l=Office national du film), propose une liste exhaustive des œuvres d=un participant ou un historique de l=organisme. Pour chaque personne, on retrouve une brève biographie, une analyse générale de ses réalisations comprenant le sujet et la réception des principales productions, un relevé de chaque participation avec la date et le type de durée (court, moyen ou long métrage) ainsi qu=une bibliographie des ouvrages consultés. Toutefois, certains articles semblent avoir été écrits avant 1995 alors que d=autres répertorient les films jusqu=en 2000. Dans certains cas, un film est mentionné pour une rubrique et absent pour une autre. Par exemple, on cite La femme qui boit pour Élise Guilbault alors qu=on l=oublie pour Luc Picard, son partenaire à l=écran. Le dictionnaire du cinéma...

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