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nouvelle 399 university of toronto quarterly, volume 73, number 1, winter 2003/4 Rioux, Hélène, Dialogues intimes, Montréal, XYZ éditeur, coll. Étoiles variables, 88 p., 12$. Saint-Pierre, Annette, À la dérive, Saint-Boniface, Plaines, 332 p., 18,95$. Tourangeau, Pierre, Le retour d=Ariane, Montréal, XYZ éditeur, coll. Romanichels, 224 p., 23$. Tremblay, Gaston, Le langage des chiens, Sudbury, Prise de parole, 179 p, 18$. Vickers, Nancy, Les satins du diable, Ottawa, Vermillon, 264 p., 18$. C, La petite vieille aux poupées, Ottawa, David, 168 p., 14$. Voldeng, Évelyne, Le violeur à la fleur d=artichaut, Ottawa, L=Interligne, 132 p., 16,95$. Yergeau, Pierre, Banlieue, Québec, L=instant même, 147 p, 17,95$. Nouvelle* MICHEL LORD L=année 2002 aura été somme toute une année de continuité et de renouvellement . Un des ténors du genre, Gaëtan Brulotte, revient hanter la scène éditoriale, tandis que certains auteurs, avec un deuxième recueil, s=affirment de plus en plus dans le champ comme des incontournables : je pense notamment à Claudine Potvin, Marie-Pascal Huglo et Luc LaRochelle . Une romancière et poète, Christine Frenette (prix du Gouverneur général 1998 pour son roman La terre ferme), fait une incursion fort réussie dans la nouvelle. On ressort des oubliettes des auteurs qui ont marqué le XIX e siècle (Napoléon Aubin) et on réédite des auteurs comme Hugues Corriveau et Maurice Henrie, qui ont marqué le champ de la nouvelle à la fin du XX e siècle, en faisant déjà ainsi des classiques contemporains. Comme à chaque millésime, de nouvelles voix s=ajoutent qui étonnent ou déçoivent. Entrer dans la carrière littéraire comporte des risques dans le champ nouvellier comme ailleurs. Pour rendre compte de cette activité scripturaire, je ferai alterner le plus possible les coups de cœur et les déceptions, de manière à donner un certain relief à mes propos. De cette manière, nous pourrons observer les hauts et les bas de l=activité du genre narratif bref au Québec et au Canada français. * * * Il est affligeant de lire les propos de Robert Chartrand dans Le Devoir (* Des travers trafiqués +, 4B5 janvier 2003, p. E-5) au sujet du dernier recueil de nouvelles de Gaëtan Brulotte, La vie de biais (Trait d=union), qui inaugure xxxxxxx * Certains commentaires de cette chronique ont paru sous une forme parfois différente dans la revue Lettres québécoises en 2002 et 2003. 400 lettres canadiennes 2002 university of toronto quarterly, volume 73, number 1, winter 2003/4 la nouvelle collection Script, dirigée par Madeleine Ouellette-Michalska, aux Éditions Trait d=union : * [L]es nouvelles de La vie de biais sont médiocres [décrète-t-il]; elles ne méritaient pas d=être dispersées de par le monde. On y trouvera un emploi immodéré des adjectifs, et mille détours pour dire une simplicité discutable, et qui, par là, se dérobe +. Belle logique et belle argumentation ! Ça tourne à vide. Où sont les exemples du trop plein d=adjectifs ? Qu=est-ce que c=est que ce critère de l=immodération adjectivale ? Et cette soi-disant simplicité : est-elle dite ou se dérobe-t-elle ? En rajoutant, il soutient ceci : * Simples, ils le sont en effet, les personnages de ces nouvelles. Un peu trop même, réduits le plus souvent au statut d=esquisses, qu=ils soient concierges, professeurs ou chefs d=entreprise. On cherchera en vain un corps ou une âme +. On croit rêver en lisant de telles inanités dans Le Devoir. Et il y en a bien d=autres dans cet article. D=abord, les personnages de Brulotte n=ont rien de simples, ils sont même archicomplexes C toujours en état de questionnement C, mais, faut-il le rappeler, l=écriture nouvellistique, de par le genre même de la nouvelle, est contrainte à l=esquisse stylistique, à la retenue, à l=économie de l=information. Par là même, elle suggère souvent beaucoup plus que ce qui est donné à lire. Mais quelle est cette id...

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