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sciences humaines 151 necessity of understanding it in terms of the `interaction of the strategies of the text and of the reader,' but in his focus on writing where literary modernity and science fiction intersect, Saint-Gelais returns to the definitional exercises he seemed to be avoiding. I find such moments, when he strays back into more familiar areas like questions of genre and what science fiction actually is, less satisfactory; and it is with pleasure (for this reader at least) that we return, in the final sections of the book, to his descriptions of the myriad variations of some instances of science fiction's wonderfully problematic intersections with `reality': from the problem of imaginary artifacts in science fiction to the multiple ramifications of Star Trek, from its earliest incarnation as a television series to the `slash' fantasies of one segment of Star Trek fandom (`S/K' B as in romantic fantasies of a sexual relationship between Spock and Kirk). If there is a criticism, then, it is a major one: there does not seem to be a central organizing theme or argument to the book B except perhaps that at the end of the twentieth century science fiction constitutes a rich and flourishing genre which mirrors in many ways the richness and diversity of the novel. Read in these terms, it offers the reader an engrossing look at some facets of that abundance. (PETER FITTING) Les hauts et les bas de l'imaginaire western dans la culture médiatique, s. la dir. de Paul Bleton et Richard Saint-Germain Montréal, Triptyque, 1997, 240 p. Amours, aventures et mystères ou les romans qu'on ne peut pas lâcher, s. la dir. de Paul Bleton Québec, Nota bene, 1998, 224 p., 23$ Paul Bleton, Ça se lit comme un roman policier: comprendre la lecture sérielle Québec, Nota bene, 287 p., 23$ Paul Bleton a hérité de la littérature populaire, dont il fait depuis plusieurs années l'étude détaillée et surtout l'apologie, le goût des titres accrocheurs et le besoin de tout sérialiser. Les trois ouvrages recensés ici ne sont pas d'égale valeur sur le plan de la qualité des interprétations proposées, mais ils sont tous marqués par un besoin évident de classer, de nommer, d'énum érer, de définir un matériau jusque-là peu étudié. Or cette approche du collectionneur, Paul Bleton la projette en fait sur le lecteur populaire qui trouve, selon lui, tout son plaisir dans la constitution d'un horizon d'attente prévisible. Nous serions ici dans l'univers de l'infinie variation sur le Même. C'est d'ailleurs cet horizon d'attente qui intéresse avant tout le critique dans l'étude de la paralittérature, car il souhaite se démarquer des jugements idéologiques et de l'autre sorte de classement, exclusif celui-là, 152 lettres canadiennes 1999 qui fonde l'histoire littéraire. Le roman populaire, dont Bleton et ses collègues ont recensé (et, semble-t-il, lu!) des milliers de titres publiés depuis les années en France (les collections *Fleuve Noir+, *Le Livre Populaire+, *Masque western+, etc.), fait donc partie d'un univers de la répétition (et de la mécanisation) qui serait un fondement de la culture médiatique. Avant de traiter brièvement de chacun des ouvrages à l'étude ici, je voudrais mettre en perspective cette question fondamentale de la répétition et de la sérialisation. Il n'y a pas de doute, comme le montre éloquemment Dominique Demers pour la littérature québécoise pour la jeunesse, que la série constitue une structure importante de l'appréhension du livre chez ce groupe de lecteurs. Il n'est pas impossible donc que ce besoin continue de se manifester dans le comportement du collectionneur adulte, pour qui la ressemblance entre chacun des livres serait une cause de plaisir et de satisfaction. Sur le plan strictement psychologique, je suis prêt à admettre avec Paul Bleton et ses collègues que la sérialisation est, en effet, le cœur...

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