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350 LETTERS IN CANADA 1994 The core issue of interpretation of Canadian painters touched by theosophy is one Ann Davis sought to work through in her suggestive but unresolved study, The Logic of Ecstasy: Canadian Mystical Painting (University of Toronto Press 1992). Davis's book directly opens up this difficult interpretive terrain, but she finally opts for too straightforward a iconographical solution. In preparation simultaneously (he does not cite her), Larisey's Light for a Cold Land replicates Davis's approach but he also highlights its shortcomings. Larisey similarly leaves open basic problems of interpretation that concern forms, techniques, and style. His many formal analyses of Harris's paintings remain within a conventional and all too tidy art-history method, and thereby make it apparent that his interpretation of the artist's 'spirituality' has not reached the dimension of style and form. Given the interpretive intention of Lightfor aCold Land, this troubles the book with a serious methodological ambivalence at the same time that it makes the important contribution of locating the problem that causes that ambivalence to appear. (BART TESTA) Real La Rochelle, Cinema en rouge et nair. 30 ans de critique de cinema au Quebec Montreal, Triptyque, 284 p., 22$ Real La Rochelle a rassemble, dans ce recueil, les trente annees de sa pratique de metier de critique cinematographique, qui ont fait route en meme temps que la Cinematheque quebecoise (fondee en 1963) et la Revolution tranquille. 11 a cree un curieux assemblage, sorte de collage compose de fragments divers, «essai-anthologie [qui] a la forme d'une sorte d'album-photos personnel ou de famille, de scrapbook culturel », presente de maniere non pas chronologique mais thematique. S'y alignent articles et cine-fiches publies et inedits, interviews et resumes de conversations, synopsis et scenarios, une nouvelle et un livret d'opera, des photos, des dessins et quelques lettres. L'auteur a donc cree un parcours personnel auquel renvoie bien Ie titre du livre. 11 precise d'ailleurs en avant-propos: « dit bien Stendhal, non pas Ie rouge apres Ie noir, pour bien montrer la cohabitation de l'archaYque et du moderne, Ie metissage du vieux b§.timent et du design architectural ». La table des matieres illustre bien l'originalite de ce cheminement tres particulier. Au lieu de chapitres, on est confronte ici aun pregenerique, un generique, 13 sequences entrecoupees de 3 intermezzos, un finale en nocturne et un postlude. Le pregenerique presente les fragments du scenario L'Abitibi rouge et noire, ecrit au debut des annees 1970, marquant la rupture de l'auteur avec I'Abitibi et il temoigne de ce qui est reste dans son imaginaire comme l'empreinte de la dialectique «rouge/ noir ». Le generique, intitule HUMANITIES 351«Sur fond de parapluies de Cherbourg», revele Ie coup de creur de l'auteur pour Jacques Demy et l'opera. Les trois intermezzos ont pour titre:«Cinemusique», «La musique d'une image a l'autre», «'Qui est Ie chef de la bande sonore filmique?» Le finale en nocturne reprend la version d'une cine-fiche sur Le bal des vampires de Polanski, publiee dans Sequences , mais sans sa conclusion, dans Iaquelle il y avait rapport avec Edgar Poe, «ce finale» qui avait ete coupe. Le postlude, intitule «Un . La memoire des memoires. Libretto», reprend un essai sur I'histoire des institutions cinematographiques quebecoises, en forme d'opera, publie dans Les cinemas du Canada (sous la direction d'Andre Paquet et de Sylvain Garrel, Paris, Centre Georges Pompidou, 1993). Quant aux sequences, entrecoupees par les intermezzos, elles forment quatre blocs: c'est d'abord «Camets de dessins d'Annecy », « Pasolini bis »,«Gilles Groulx»; puis viennent les titres «Cukor a Hollywood», «Chez Faroun Films. Pour enfants petits et grands», « », «Denys Arcand»; sont ensuite regroupes «Journal a propos de Godard abitibien», «Cinema et television», «Un chaman montagnais a I'accent de Pagnol», «Film noir»; enfin «Metamorphoses du direct quebecois» et «Le cinema par Iui-meme» se font echo. Comme on peut Ie constater, l'auteur aime les singularites, «ce qui desequilibre, ce qui remet en cause, ce qui cree Ie malaise», dit Robert Daudelin dans sa preface. En meme temps, l'incoherence n'est qU'apparente . «Tout ici est ordonne...

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