Abstract

J. Edward Chamberlin titles a chapter of If This Is Your Land, Where Are Your Stories?: Finding Common Ground, “Gaelic Is Dead.” This essay asks a related question: “Should Gaelic live?” There has been considerable attention on the worldwide situation of language loss in recent years, with the assumption that such loss marks a crisis, and that the answer to the question posed in this essay’s title should be in the affirmative. Academics speak to the importance of linguistic diversity and cultural productivity. These are likely not reasons that motivate people to pass on a language, however; rather, speakers of threatened languages point instead to reasons that are spiritual, cultural, and involve matters of identity when they speak of mourning the loss of their languages. Speakers and would-be speakers show growing activism around sustaining their languages. In the end, the answer to the question “Should Gaelic live?” is, for many, a positive one, with language being one of the ways by which people measure their spiritual, cultural, community, and individual health.

Abstract

Un des chapitres de l’œuvre de J. Edward Chamberlin intitulée If This Is Your Land, Where Are Your Stories?: Finding Common Ground se nomme « Le gaélique est mort ». Le présent article pose une question connexe : « Le gaélique devrait-il survivre? » Au cours des dernières années, on a accordé beaucoup d’attention au problème global des langues qui disparais-sent. On suppose que cette perte constitue une crise et que la question posée dans l’article devrait susciter une réponse positive. Les universitaires proclament l’importance de la diver-sité linguistique et de la productivité culturelle. Ce ne sont toutefois probablement pas des raisons qui poussent les gens à continuer d’utiliser une langue. Les gens qui utilisent une langue menacée ou regrettent la perte d’une langue donnent plutôt des raisons spirituelles et culturelles, et soulignent son importance pour l’identité d’un peuple. Les locuteurs actuels et potentiels démontrent un activisme accru pour assurer la durabilité de leur langue. En dernier lieu, la réponse à la question « Le gaélique devrait-il survivre? » est souvent positive car la langue représente pour bien des gens une des façons dont ils évaluent leur santé spirituelle, culturelle, communautaire et personnelle.

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