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HUMANITIES 135 The Secular Scripture, Thomas sets out to find the motifs, themes, and dynamics of archetypal romance in Greene's work. The quest succeeds. He skilfully turns up many fictionally disguised voyages to the underworld , clashes with rivals, visits to dark towers and chapels perilous, combats with dragons, difficult self-discoveries, ascensions and rebirths. It is a convincing performance. His style is graceful and quite free of . jargon. He avoids current critical shibboleths and concentrates on close reading. The evidence accumulates impressively. He is insistent, but does not strain to advance his argument. He moves us easily from rudimentary notions of romance to more and more sophisticated, interconnected discoveries and applications, ending with an apotheosis celebrating in romantic fashion the power of Greene's word and story-making act. Of course, the argument works better for some novels than for others. I found it particularly persuasive for The Third Man and Travels with My Aunt, less so for The Quiet American and The Honorary Consul, and so on. But every examination contains surprising revelations ingeniously worked out, and one would like to see the analysis applied in full to other novels, earlier and later, if only to show these romance elements subverted to irony, as Thomas claims. There remains a problem with this kind of research, however. In the long run its narrowness of focus and singleness of purpose become hypnotic, the critical confinement airless. Greene has often complained about the use of the term 'Greeneland' because itimplies that the world of his fiction is estranged from reality. Intrigued as he might be by the present thesis, and particularly by its emphasis on dreams and the unconscious, he would undoubtedly take issue with such concluding statements as: 'Escape increasingly becomes a fictive business, a heroic literary pilgrimage into the archetypal territory of the imagination ... this territory is the real Greeneland.' For a critical base one does not insist on the primacy of fact over fiction: the rafts of fact in Norman Sherry'S recent biography do not tell us much about Greene that is new. But one does wish that intense literary investigations like this one were better ventilated with more cross-reference to that other very real Greene with his social prejudices, his political views, his religious speCUlations, and his flair for international journalism - to the one who, in this study, stands in the shadows. (PHILIP STRATFORD) Richard A. Lebrun. Joseph de Maistre: An Intellectual Militant McGill-Queen's University Press. 366. $37.95 Tous ceux qui s'interessent a l'histoire des idees et a la litterature connaissent Ie nom de Joseph de Maistre; rares sont ceux qui ont pratique 136 LETTERS IN CANADA 1988 ses oeuvres. Celles-ci, faute d'etre souvent reeditees, sont d'ailleurs peu accessibles. Oepuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les intellectuels fran<,;ais, marques par les ideologies de gauche, ont eprouve une gene certaine devant un homme aussi violemment hostile a la Revolution de 1789. Toutefois, ce porte-parole de la reaction a au moins une importance historique, puisqu'il a seduit des esprits eminents comme Baudelaire et qu'll a exerce au XIxe siecle une influence non negligeable sur l'evolution de l'Eglise catholique, notamment a l'epoque du premier Concile du Vatican. Le professeur Lebrun etait bien prepare pour ecrire une biographie intellectuelle de Joseph de Maistre, puisqu'il avait deja publie, des 1965, un premier ouvrage intitule Throne and Altar: The Political and Religious Thought ofJoseph deMaistre et qu'il a traduit en anglais les Considerations sur la France. Au sein du recent Institut des etudes maistriennes, fonde en 1976, il a eu librement acces aux archives familiales, que les descendants de l'ecrivain avaient auparavant ouvertes aux chercheurs avec beaucoup de parcimonie. Aussi cette premiere biographie anglaise de Maistre est-elle sa premiere biographie qui s'appuie sur une documentation complete. Lebrun a voulu comprendre comment on devient un defenseur intransigeant 'du trone et de l'autel.' II a examine de pres les racines savoyardes de Maistre, sa formation religieuse, les influences intellectuelles qu'il a subies, son initiation a la Franc-Ma<,;onnerie, Ie choc de la Revolution. II a suivi pas a pas sa carriere politique, d'abord au Senat de Savoie, puis aupres du roi de Sardaigne, enfin a Saint-Petersbourg, tout en etudiant la genese et en evaluant l'importance de ses ouvrages successifs. Cette nouvelle biographie est un peu dirigee contre la these devenue classique de Robert Triomphe, auquel Lebrun reproche un parti pris d'hostilite et aussi des methodes trop litteraires. Lebrun ne veut etre qu'historien. Chaque fois qu'il aborde un point litigieux concernant Ie caractere de son auteur ou l'interpretation de son oeuvre, il se contente de confronterles opinions contradictoires de ses predecesseurs, sans alIer jusqu'a se prononcer lui-meme s/il ne dispose pas d'un argument decisif, tire des archives maistriennes. Cette methode, d'une grande probite, a cependant Ie serieux inconvenient de nous donner un ouvrage essentielIement descriptif, qui ne developpe aucune these d'envergure, en un mot peu stimulant pour I'esprit. Face a un auteur violent, plein de partis pris, son biographe adopte un ton de neutralite bienveillante, qui se garde bien de juger. Une telIe serenite, a premiere vue tres scientifique, met sur Ie meme plan des opinions honorables, parfois perspicaces, qui relevent de la tradition conservatrice, et de purs ecarts de langage. Tout serait parfait si Maistre etait un penseur rigoureux, dont les analyses doivent etre prises HUMANITIES 137 ala lettre (qu'on Ies aime ou qu'on y soit hostile). Mais en fait, Ie grand probleme avec lui, c'est celui de ses outrances. II est beaucoup plus 'litteraire' que ne Ie pense Lebrun. Citons a ce propos ces lignes penetrantes de Cioran: Parmi les penseurs qui, tel Nietzsche ou saint Paul, eurent Ie gout et Ie genie de la provocation, une place non negligeable revient a Joseph de Maistre. Haussant Ie moindre probleme au niveau du paradoxe et a la dignite du scandale, maniant l'anatheme avec une cruaute melee de ferveur, il devait creer une oeuvre riche en enormites, un systeme qui ne laisse pas de nous seduire et de nous exasperer ... Ce cote passionne et litteraire expliquerait bien des contradictions dont Ie personnage n'est pas exempt et que sa derniere biographie ne tente pas de resoudre. Le portrait qui s'en degage, celui d'un homme tres intelligent, qui a su se montrer fin politique dans les differents postes qu'il a occupes, cadre mal avec ses eloges frenetiques de l'Inquisition, de la guerre et du bourreau. On comprend mal que ce catholique intransigeant ait ete si attache a la franc-ma~onnerie, pourtant condamnee par l'Eglise. L'etude si bien documentee de Lebrun, impeccable d'un point de vue strictement biographique, ne semble pas en definitive apporter d'elements decisifs pour une meilleure comprehension de Ia pensee de ce I defenseur du trone et de I'autel.' Les epreuves du livre n'ont pas ete corrigees avec tout Ie soin desirable. On y releve beaucoup de coquilles, parfois vraiment facheuses. Citons par exemple cette phrase: 'When monarchies were finally restored in Europe in 1814, rulers such as Louis XVI (!), by force ofnecessity, had to act more or less as Maistre had recommended to his government in 1799' (168). (E. LEHOUCK) Kerry McSweeney. Invisible Man: Race and Identity Twayne's Masterwork Series 17. Twayne. xiv, 138. us $18.95; $7.95 paper Kerry McSweeney's study of Ralph Ellison's Invisible Man is a sound addition to Twayne's Masterwork Series. Ellison's novel has enjoyed a large critical reputation since its publication in 1952, and its inclusion in this series of readings of classic texts is no surprise. It is nonetheless a welcome choice, particularly in a series designed for a wider audience of undergraduates. Like other volumes in this series, McSweeney's discussion may be divided into two parts: the Chronology and the first three chapters provide an account of Ellison's life and of the literary-historical context of his novel; the remaining five chapters offer a non-canonical but balanced ...

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