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HUMANITIES 171 knows this. Blaise creates narrators, he notes, who frantically attempt to purge all trace of a (usually feminine) otherness in order to assert their identity. In Lusts, Durgin's writer-wife Rachel commits suicide. Lecker comments: 'Rachel is the other who is eliminated, yet she remains present through Durgin's memoirs and is the raison d'etre of the work. In Richard's hands she is brought to life by dying.' Throughout, Lecker gives a fascinating account of how the other is exploited by a powerhungry self. He concludes that 'Blaise's fiction has always been fuelled by the paradoxical drive to know himselfand not to know himself, for so long as he remains the mysterious object of his quest, the art that defines him· can survive and thrive. The stated object of the quest is self-knowledge and redemption; the actual object of the quest is bafflement and damnation.' What Lecker fails to examine is why he and his other prefer bafflement and damnation to adding to our admittedly always incomplete understanding of subjectivity. I suspect they prefer the trap of a dualism that is more Self/Self than Self/Other (or selves/others) because they can't face the threat to their power the Other/others represent. Nonetheless, Lecker has produced a polished, fascinating reading that foregrounds significant issues not only in Blaise's work but also on the theoretical plane. (MARGERY FEE) Antoine Sirois, Jean Vigneault, Maria van Sundert et David M. Hayne. Bibliography of Studies in Comparative Canadian Literature!Bibliographie d'etudes de litterature canadienne comparee, 1930-1987. Historical introduction, David M. Hayne. Bilan de la recherche, Antoine Sirois Cahiers de litterature canadienne comparee, no. 1 Departement des lettres et communications, Universite de Sherbrooke. 132. $10.00 P.-J.-0. Chauveau, dans son Instruction publiqueau Canada (1876), a utilise une image saisissante pour definir les rapports entre les litteratures anglaise et fran<;aise du Canada, celle de 'ce fameux escalier du chateau de Chambord qui, par une fantaisie de l'architecte, a ete construit de maniere que deux personnes puissent manter en meme temps sans se rencontrer, et en ne s'apercevant que par intervalles.' Au cours des annees, quelques critiques curieux, comme Lorne Pierce et Cmnille Roy, se sont arretes pour mieux voir I'autre, mais il a fallu attendre les annees 6o pour chercher de veritables points de rencontre entre les deux litteratures, et decouvrir, comme 1'a fait Guy Sylvestre, 'qu'elles ont plus de caractere communs qu'on ne le croit habituellement' (Canadian Writers!Ecrivains canadiens, 1964). C'est le besoin d'etudier ces points communs de fa<;on systematique qui a pousse, en 1962, le Departement des lettres et communications de l'Universite de Sherbrooke a se lancer avec vigueur dans 1'etude de la 172 LETTERS IN CANADA 1989 lith~rature comparee, et depuis 1976, a faire paraitre tousles ans, dans la Canadian Review of Comparative Literature/Revue canadienne de litterature comparee, une bibliographie preliminaire a laquelle fait suite, en la completant, la presente publication. Des recherches encore plus poussees ont necessite !'addition de nouvelles categories comme 1'article 11, qui regroupe des travaux en epistemologie et en methodologie, et !'article 12, portant sur !'institution litteraire. n est evident qu'un meme titre peut se trouver dans plus d'une categorie, mais il y a des choix qui peuvent surprendre. L'article de Franc;ois Pare sur Maria Chapdelaine au Canada anglais, par exemple, me semble bien a sa place dans Ia section 12, celle reservee a !'institution litteraire, mais beaucoup moins dans la section 7, oil il est question de comparaisons d'auteurs et d'ouvrages. Certaines categories ont ete elargies ou assouplies pour mieux tenir compte du dynamisme de la discipline et de la variete d'approches utilisees par les chercheurs. Comme ces approches ont change avec le passage du temps, les auteurs ont encadre leur bibliographie d'une preface, en anglais, de David M. Hayne, qui remonte a 1867 pour faire l'historique de la litterature canadienne comparee, et d'une postface, en fram;ais, d'Antoine Sirois, qui en arrive a des considerations fort pertinentes, a partir de la bibliographie qui precede, sur l'etat present des etudes comparees. Ces deux essais, loin de conclure, invitent plutot, chacun a sa fac;on, a poursuivre Ia recherche. Deux indexes, le premier, des auteurs etudies, le second, d'auteurs d'ouvrages et d'etudes, ainsi qu'une liste des periodiques utilises, donnent encore plus de poids a cet instrument de travail, maintenant indispensable, qui documente si bien les rencontres de plus en plus nombreuses entre les litteratures en question. L'image de l'escalier du chateau de Chambord rendait bien la situation qui prevalait au 19e siecle alors que les Canadiens etaient encore beaucoup plus attaches a leurs ancetres europeens qu'a leurs compatriotes , chacun des deux peuples fondateurs voyant l'autre avec plus de mefiance que de sympathie. Apres plus de cent ans, semble-t-il, Anglais et Franc;ais commencent a se rencontrer sur les degres d'un monument de facture canadienne dont les architectes sont les programmes de litterature comparee des universites, les revues specialisees, les colloques etdes publications comme celle-dqui dresse un bilan impressionnantdes affinites entre les deux litteratures. (MARIEL O'NEILL-KARCH) ...

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