Abstract

Dans cette étude nous nous attardons sur la production filmique en Côte d’Ivoire, principalement sur le rôle de premier plan joués par les téléfilms d’anciennes actrices ivoiriennes reconverties en réalisatrices dans la redynamisation de l’univers filmographique de leur pays. L’étude se concentrera principalement sur le téléfilm Ma famille (2002) produite par Akissi Delta, une actrice ivoirienne qui bien que quasiment analphabète a réussi le pari d’imposer son film en Afrique noire francophone. Nous entendons montrer que le succès de ce téléfilm tient au fait qu’il a su allier le ludique à un certain engagement sociopolitique. Ce film, produit dans des conditions quasiment artisanales en comparaison des standards internationaux, met à nu la condition féminine ivoirienne caractérisée par l’ambiguïté et l’ambivalence.

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