Abstract

Les profondes transformations observables dans les nouvelles écritures romanesques africaines postcoloniales francophones et qualifiées, de plus en plus, d’écriture de l’excès, autorisent une relecture des fondements théoriques du roman africain francophone. Ces nouvelles configurations discursives, leurs motivations et leur statut mimétique conduisent vers une forte remise en question épistémologique du statut du séculaire réalisme de ce roman. De là, le postulat du passage du réalisme à d’autres registres mimétiques avec une littérature “superficielle,” du simulacre, “une littérature des surfaces” selon l’expression de Xavier Garnier. Autour du néologisme de la surfacialité, cette analyse d’inspiration baudrillardienne, liée au contexte de mondialisation et de transferts des images et des avancées technologiques, affirme ce roman comme une écriture hyperréaliste et du simulacre où l’image peut prétendre représenter le manque de réalité, problématique éminemment postmoderne.

pdf