La Comtesse de Ségur et la Maltraitance des enfants, and: La Comtesse de Ségur: A Marquise de Sade? by Isabelle Papieau (review)

244Women in French Studies social construct (128). Still, White develops how this novel also functions as a response to Zola, the Patriarch ofFrench Naturalism. In Chapter 6, White exposes the sexual and the political anologies in two Naturalist novels: Hennique's Un accident de M. Hebert and Zola's Paris. Hennique's text illustrates the corrosive forces ofadultery amongst the bourgeoisie , with its self-indulgent behavior and its insensitivity to the conditions and concerns of the lower classes, while Zola's text couples the implosion of the decadent aristocracy through incest and the explosions of the anarchist movement infin de siècle Paris. The book ends with two diametrically opposed texts, Bourget's Un Divorce and Charpentier's Une Honnête Femme. Un Divorce rejects the motifof adultery as trivial and underscores the dilapidating consequences of divorce on each family member while simultaneously reasserting traditional values. Une Honnête Femme focuses on female desire and "sex for pleasure rather than for reproduction " (186). This is an important literary and cultural study on the representation of the family infin de siècle France, which contributes significantly to the research done in the field. The carefully selected novels and shorter text forms clearly illustrate the different discourses on the dysfunctional family. The beautifully executed interpretations ofthe novels are a pleasure to read which is enhanced by the ironic style White uses. Elisabeth-Christine MuelschAngelo State Universtiy Isabelle Papieau. La comtesse de Ségur et la maltraitance des enfants. Paris: L'Harmattan, 1999, coll. Logiques sociales. 176 pages. ISBN: 2-7384-8074-8. Lisette Luton. La Comtesse de Ségur : A Marquise de Sade? New York, Peter Lang Publishing Inc., 1999, coll. Currents in Comparative Romance Languages and Literatures. 118 pages. ISBN: 0-8204-4254-2. A quelques mois d'intervalle ont été publiés, en 1 999, l'année du bicentenaire de la naissance de la comtesse de Ségur, deux essais traitant de la violence chez cette illustre romancière pour l'enfance. Les deux chercheuses n'ont pas eu connaissance de leurs travaux respectifs, adoptent des approches différentes, et partent de prémisses opposés. L'une, Isabelle Papieau, analyse les sévices auxquels les enfants sont soumis dans l'univers ségurien. L'autre, Lisette Luton, s'attache à déterminer si l'accusation de sadisme qui est souvent portée contre Mme de Ségur est méritée. Une remarque préliminaire: Isabelle Papieau ne dispose pour son étude que d'une bibliographie restreinte et peu représentative de la critique ségurienne, bibliographie que Lisette Luton a, au contraire, explorée en bonne partie. Cette différence s'explique sans doute par le fait que la première est à l'origine une sociologue, tandis que la seconde, une littéraire. Book Reviews245 Dans la lignée de l'étude de Marie-Christine Vinson (L'éducation des filles chez la comtesse de Ségur, Lyon, 1986), mais restreinte au rôle de la violence dans l'éducation, Isabelle Papieau commence par un relevé des mauvais traitements: châtiments corporels, pressions psychologiques, contraintes physiques, comme lejeûne ou l'isolement. C'est là la partie la plus intéressante, et la liste des "instruments de supplice" est impressionnante: fouet, verges, baguette, pince, gaule, corde, canne, sangle, jusqu'à un archet (celui de Mme Bonbeck, naturellement!), soufflets, coups de genou, de pied, de poing, seuls ou couplés. On en frémit. Les agents, les raisons, les lieux, les modalités des sévices sont brièvement évoqués. Enfin, nous sont rappelés certains préceptes pédagogiques en vigueur à l'époque de Mme de Ségur, ainsi que les données biographiques qui ont pu soubasser son discours éducatif et romanesque. Parti sur les chapeaux de roues dans la dénonciation d'une violence omniprésente, corroborée par les stratégies idéologiques de l'époque, l'essai en arrive à une conclusion plus mitigée. Le bon sens affectifde Mme de Fleurville tempère les excès de Mme Fichini. "L'éducation de ces enfants s'ordonne autour d'un rite initiatique : ils doivent savoir se soumettre et accepter la vertu formatrice qu'est l'autoritarisme...