Abstract

Les sondages semblent indiquer que moins de la moitié des Canadiens ont confiance dans le système de justice pénale (SJP) dans son ensemble. Un faible taux de confiance est problématique, car le SJP compte sur le soutien du public pour fonctionner de manière efficace. Des études antérieures ont trouvé que les attitudes envers le SJP sont généralement basées sur des perceptions et des renseignements erronés; le public ne connaît ni la manière de fonctionner du SJP ni les tendances de la criminalité. Ainsi, il semble logique que la disponibilité de faits au sujet de crimes et de la justice pénale puisse accroître la confiance du public. Des études antérieures ont démontré que, généralement, l’éducation du public peut entraîner une confiance accrue, mais certaines questions portant sur le moyen de transmettre ces renseignements se posent, particulièrement en ce qui concerne le niveau d’apprentissage actif des individus. Cette étude a été effectuée pour évaluer l’influence du moyen de transmission sur les connaissances des gens au sujet du SJP et de leurs attitudes envers lui. Comme il a déjà été démontré au cours d’études antérieures, les participants qui recevaient des renseignements au sujet du SJP possédaient plus de connaissances que les contrôles qui recevaient des renseignements au sujet du système des soins de santé du Canada. De manière intéressante, le type d’apprentissage (actif ou passif) n’avait pas de conséquences sur la connaissance au sujet du SJP. Par contre, un effet a été observé concernant la confiance et la satisfaction : les participants qui ont reçu les renseignements de manière active avaient plus confiance dans le SJP et avaient un plus haut taux de satisfaction. Ces résultats ont des conséquences importantes en ce qui concerne les interventions réelles.

Abstract

Polls have suggested that fewer than half of Canadians have confidence in the criminal justice system (CJS) as a whole. Low levels of confidence are problematic, as the CJS relies on public support to function effectively. Previous research has found that attitudes toward the CJS are typically based on misperceptions and misinformation, with the public being unaware of the functioning of the CJS as well as of crime trends. Therefore, it seems logical to posit that providing the public with factual information about crime and criminal justice may lead to increased confidence. Past studies have shown that, in general, public education can lead to increased confidence; however, questions pertaining to the mode of delivery have been raised, particularly in regards to how ‘active’ the individual should be in the learning process. The present study was conducted to assess the influence of mode of delivery on CJS knowledge and attitudes. As has been found in past research, participants who received CJS information had a higher level of knowledge than did controls, who received information about Canada’s health care system. Interestingly, the type of learning (active vs. passive) did not have an effect on CJS knowledge; however, an effect was observed in regards to confidence and satisfaction: Participants who received CJS information through active learning were more confident in the CJS and had a higher level of satisfaction. These results have important implications for real world interventions.

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