Abstract

During the 1970s, Italy was hit by a surge of terrorist activities by neo-fascist groups as well as mirroring reactions by extreme left armed groups, such as the Red Brigades. A small group of left-leaning attorneys took over the defense of the members of the Red Brigades. This paper aims at assessing the complexity and dangers involved in these defense cases. On one hand, the attorneys involved were rejected by the Red Brigades as soon as their trial began (1976–1978) as a political act of rebellion against the state and the judiciary. And on the other hand, many of these same attorneys were accused of aiding and abetting their clients as well as participation in armed group activities, particularly after the beginning of the phenomenon of the “pentitismo”.

Abstract

Au cours des années 1970, l’Italie fut confrontée tour à tour à la violence de la droite néo-fasciste et à la réaction menée par des groupements armés d’extrême gauche, avant tout les Brigades rouges. Un petit nombre d’avocats de gauche se chargea de défendre les membres de cette organisation. Cet article reconstruit les dynamiques complexes à l’œuvre autour de la défense de ces inculpés : d’un côté, à partir du procès de Turin en 1976, les Brigades rouges opposent au système judiciaire un refus de la défense ; de l’autre, certains avocats sont accusés de connivence avec leurs clients, voire de participation à un groupement terroriste, une tendance qui s’intensifie avec les dénonciations des « repentis » et qui pose la question des conditions de la défense et de ses dangers.

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