Abstract

The parliamentary debates on the Income War Tax in the summer of 1917 were marked by fierce criticisms from Liberal members who argued that the tax measure fell short of the ideal of ‘conscription of wealth’ that had been in wide circulation in the months leading up to the debate. Scholars have repeatedly pointed out that ‘conscription of wealth’ rhetoric, which attempted to link the unfair sacrifices of the war effort to the need for income taxation, and revealed a rapidly polarizing political climate at the end of the war, was the key inspiration for the introduction of the Income War Tax. However, the use of similar rhetoric by parliamentarians, and the call for ‘radical’ taxation across political differences, suggests that something else – a shared desire for a modernist ‘break from the past’ – was at work in the debate.

Les débats parlementaires sur la Loi de l’impôt de guerre sur le revenu, à l’été 1917, ont été marqués par la critique féroce des députés libéraux selon qui la mesure fiscale n’atteignait pas l’idéal, abondamment relayé dans les mois qui ont précédé le débat, d’une « conscription de la richesse ». Les chercheurs ont régulièrement fait valoir que cette rhétorique de la « conscription de la richesse », qui tenta d’associer les sacrifices injustes faits au nom de l’effort de guerre au besoin d’avoir un impôt sur le revenu et qui révéla une polarisation croissante du champ politique à la fin de la guerre, fut la principale source d’inspiration derrière l’introduction de la Loi de l’impôt de guerre sur le revenu. Toutefois, l’emploi d’une rhétorique semblable par les parlementaires et les demandes pour un régime d’imposition « radical » par-delà les lignes de parti suggèrent qu’autre chose – un désir commun de rompre avec le passé dans l’esprit du modernisme – fut à l’œuvre dans le débat.

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