Abstract

Octavia Butler's novel Kindred (1979) combines characteristics of two primary genres: slave narratives and speculative fiction. Employing the conceptual framework of métissage, the article examines the interaction of generic attributes. Some generic qualities simply overlap. More frequently, Butler's novel imaginatively defamiliarizes and revitalizes each generic cluster of attributes as a critique of the other. Such a critique often pushes toward the literal: for instance, speculative fiction's latent investment in aliens and the master-slave dialectic is made manifest; slave narratives' reliance on literacy is exposed. The novel's commitment to reinvigorating perceptions of slavery complicates and compromises certain types of representation—particularly literary or discursive representation—thus contributing to a crisis of representation characteristic of black feminist postmodernity.

Le roman d'Octavia Butler Kindred (1979) combine les caractéristiques de deux genres principaux : récit d'esclave et littérature de l'imaginaire. Se plaçant dans le cadre conceptuel du métissage, cet essai se penche sur l'interaction des attributs de genre. Certaines qualités génériques se recoupent simplement. Plus souvent, avec une grande originalité de l'imaginaire, le roman d'Octavia Butler défamiliarise et revitalise chaque ensemble d'attributs d'un genre comme critique des attributs de l'autre. Une telle critique force souvent vers le littéral : par exemple, l'attachement latent de la science-fiction aux extra-terrestres et à la dialectique maître-esclave est rendu manifeste ; la dépendance des récits d'esclaves à la maîtrise de la langue écrite est mise à nu.

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