Abstract

Firearms became a key part of boy and male youth culture in English Canada before the Great War. By the 1890s, imperialist sentiments had infused the growing interest in hunting, advocates of which celebrated the value of rifle shooting by suggesting that it made boys into ideal British men. As well, emerging worries about the feminization of urban youth led to calls for military drill and rifle training. At the same time, businesses heavily marketed cheap, mass-produced arms to young people by asserting that firearms could inculcate manly virtues. Businesses also attempted to redefine some weapons as acceptable consumer items. The use of weapons by young people led to a number of apprehended social ills, including accidental shootings, environmental destruction, and militarizing a generation of young people. However, legislative efforts to limit access to firearms were modest. In 1892 and 1913, the Canadian government placed limitations on to whom certain weapons could be sold, but the widespread assumption that certain kinds of arms were acceptable for most boys and youth meant that these measures frequently went unenforced.

Abstract

Les armes à feu sont devenues un élément essentiel de la culture des garçons et des jeunes hommes du Canada anglais avant la Grande Guerre. Le sentiment impérialiste ayant cours à la fin du dix-neuvième siècle avait nourri l'intérêt croissant pour la chasse, et ses promoteurs célébraient la valeur du maniement du fusil en suggérant qu'il transformait les garçons en hommes britanniques idéaux. De même, des craintes de voir la jeunesse urbaine se féminiser rendirent populaire l'idée d'organiser des exercices militaires et de leçons de tir. Au même moment, des entreprises commercialisaient avec insistance auprès des jeunes des armes bon marché produites en série, affirmant qu'elles pouvaient leur inculquer de nombreuses vertus. Des entreprises tentèrent aussi de donner à certaines armes un statut de bien de consommation acceptable. L'utilisation d'armes par la jeunesse entraîna certains problèmes sociaux redoutés, incluant des fusillades accidentelles, la destruction environnementale et la militarisation de la jeune génération. Les pouvoirs législatifs ne firent toutefois que de timides efforts pour limiter l'accès aux armes à feu. En 1892 et en 1913, le gouvernement canadien imposa des restrictions sur la vente de certaines armes, mais l'idée communément admise qu'il y avait des armes acceptables pour la plupart des garçons et des adolescents fit en sorte que ces mesures furent rarement appliquées.

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