Abstract

This study investigates the effects of sentence writing (SW) on second language (L2) lexical retention by comparing two word-learning conditions: writing new words in sentences and repeated word-picture viewing. L2 learners of French and Korean attempted to learn 24 new words: 12 words with one condition and 12 words with another condition. Dependent measures were one immediate and two delayed post-tests that required participants to produce target word forms. Results for both language groups revealed negative effects for SW, suggesting that SW can impede word-form learning during the initial stages of L2 vocabulary learning. Furthermore, the finding that the Korean learners' scores were much lower than the French learners' scores under the SW condition suggests that SW may result in even less retention when the L2 script is far more distant from one's first language (L1), thereby supporting the impact of L1-L2 orthographic distance on L2 word learning and retention.

Abstract

L'étude examine les effets de la formulation de phrases à l'écrit sur la rétention lexicale en langue seconde (L2) en comparant deux situations d'apprentissage du vocabulaire : l'écriture de mots nouveaux dans des phrases et l'observation répétée de mots isolés. Des élèves anglophones apprenant soit le français langue seconde, soit le coréen langue seconde ont essayé d'apprendre 24 nouveaux mots dans l'une ou l'autre de ces situations. Les mesures de dépendance utilisées sont un post-test immédiat et deux post-tests différés dans lesquels les participants devaient produire les formes lexicales ciblées. Les résultats des deux groupes linguistiques révèlent que les effets de l'écriture sont négatifs ; ils suggèrent même que la formulation de phrases écrites peut nuire à l'apprentissage des unités lexicales pendant les étapes initiales de l'apprentissage du vocabulaire de la L2. De plus, le fait que les scores des apprenants du coréen sont beaucoup plus faibles que ceux des apprenants du français dans la situation d'écriture suggère que l'écriture peut nuire encore plus à la rétention quand la graphie de la L2 est très éloignée de celle de la langue maternelle (L1) ; cela vient renforcer les hypothèses concernant l'effet de la distance orthographique sur l'acquisition et la rétention du vocabulaire de la L2.

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