Abstract

Based on accounting reports kept by a real estate property manager and on census data, this article analyses residential mobil­ity in Lyon between 1891 and 1968, and especially its evolution after the rent control and tenant protection legislation of 1914. It shows the importance of subletting be­tween the First and the Second World War. Thanks to the subletting phenomenon, resi­dential mobility does not decline as much as is often said. It also has important con­sequences on social change and social struc­ture in the buildings examined.

Abstract

À partir de la mise en commun de deux sources, les registres de comptabilité d'un administrateur de biens et les recense­ments de population, cet article vise à caractériser l'évolution des modes d'oc­cupation dans les immeubles du centre-ville de Lyon entre 1891 et 1968. Cet in­tervalle permet de comparer une période de marché non réglementé et une période de contrôle des loyers à partir de 1914. En parvenant à mesurer l'importance du phénomène de la sous-location, on met en évidence le maintien d'un flux de mo­bilité résidentielle qui nuance l'image couramment répandue d'un blocage de la chaîne du logement consécutive au gel des loyers et qui explique la recomposi­tion des hiérarchies sociales au sein des immeubles haussmanniens.

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