Abstract

A study of all the numbers in the more complete portions of the Florentine and London fragments of the Hellenica Oxyrhynchia, using a methodology that captures a standard constellation of aspects of each number, makes it possible to create a statistical profile of that work’s numeric practice. Comparison of the Hellenica Oxyrhynchia’s numeric profile with those of the six earliest extant works of Greek history (Herodotus, Thucydides, Xenophon’s Anabasis and Hellenica, Polybius, and Diodorus Siculus) makes one more aware both of this author’s position in the development of Greek historiographic tradition and of his individuality. More specifically, it generates some new observations on particular passages of this much-studied text, which call into question some of the restorations proposed by editors who strove to produce the closest possible correspondence between the narrative of the papyrus historian and that of Diodorus.

Une étude systématique des nombres dans les parties les mieux préservées des fragments de Florence et de Londres des Helléniques d’Oxyrhynchos, au moyen d’une méthodologie rigoureuse, permet l’élaboration d’un profil statistique de l’utilisation des nombres dans cette œuvre. Si on compare les résultats obtenus avec les données correspondantes dans les six œuvres historiques grecques les plus anciennes à avoir survécu (Hérodote, Thucydide, l’Anabase et les Helléniques de Xénophon, Polybe et Diodore de Sicile), on saisit mieux non seulement la position de l’auteur anonyme des Helléniques dans le développement de la tradition historiographique grecque, mais aussi son individualité. En outre, et quoique ce texte ait déjà été l’objet de nombreuses études, on peut faire de nouvelles observations sur certains passages et remettre en question certaines restitutions justifiées par le désir de produire une correspondance aussi parfaite que possible entre ce texte et celui de Diodore.

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