Abstract

This paper investigates how ethnoracial minorities fared in getting elected as MPs in the Canadian general elections of 2006 and 2008—an analysis guided by descriptive characterizations and interpretative themes discerned from studies of minority parliamentary representation over the 1993–2004 period. This paper also examines more specific categories that make up the minority population, thus allowing for perspectives on both inter-group differences and longitudinal effects. A key finding is that for minorities taken as a whole, as well as for the overall category of visible minorities, the 2006 and 2008 results fit an already-established pattern of quite modest increases in minority representation (as in 2006) interrupted by occasional decline (as in 2008). In addition, for both visible minorities as a group and for most of their constituent subcategories, the overwhelming evidence is of persisting representation deficits which are defined by MP percentages that are less than the corresponding population percentages. There is also evidence that the association of minority MPs with the Liberal party, observed as waning over the 1993–2004 period, continued to do so in 2006 and 2008.

Dans cet article nous examinons comment les minorités ethno-raciales ont su faire élire leurs membres au Parlement lors des élections générales canadiennes de 2006 et de 2008 – une analyse guidée par des caractérisations descriptives et des thèmes interprétatifs, tels que discernés dans des études sur la représentation des minorités au Parlement au cours de la période 1993–2004. Nous approfondissons aussi la recherche en examinant des catégories plus spécifiques qui composent la population minoritaire, ouvrant ainsi des perspectives à la fois sur les différences intergroupes et sur les effets longitudinaux. Une conclusion clé relève que pour les minorités, aussi bien celles prises dans leur ensemble que celles vues comme globalement visibles, les résultats de 2006 et de 2008 entrent dans un format déjà établi d’augmentation fort modeste de la représentation minoritaire (comme en 2006), interrompue par un déclin (comme en 2008). De plus, autant pour les minorités visibles en tant que groupe que pour la plupart des catégories qui les composent, l’évidence qui domine absolument est celle de la persistance des déficits de représentation qui se définissent en pourcentage de MP inférieur à celui de la population correspondante. Il est aussi évident que l’association des MP issus des minorités avec le parti Libéral a marqué un affaiblissement au cours de la période 1993–2004, ce qui a continué en 2006 et en 2008.

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