Abstract

Despite the growing use of biotechnologies, citizenship continues to be largely contingent on what Michel Foucault has called "a network of writing" designed to "capture and fix" the identity of its subject. This is perhaps particularly true for refugee claimants, whose applications to the Immigration and Refugee Board of Canada include a two-page personal, chronological narrative that explains all the reasons for their application. As part of its attempt to understand how refugees are read in Canada today, this essay considers the challenges presented by this form and the larger process of which it is a part. The essay then explores the innovative and promising ways in which a number of contemporary Canadian writers of fiction and poetry are responding to the state regulation of citizenship.

Abstract

Malgré l'utilisation accrue des biotechnologies en vue de l'identification des citoyens, la citoyenneté continue d'être subordonnée à ce que Michel Foucault a appelé « un réseau d'écriture » conçu pour « capter et fixer » l'identité de son sujet. C'est peut-être particulièrement vrai pour les revendicateurs du statut de réfugié, dont la requête présentée à la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada comprend un récit chronologique personnel de deux pages qui explique les raisons de la demande. Le présent article examine les défis posés par cette forme d'identification ainsi que le processus dans lequel elle s'insère afin de mieux comprendre comment les réfugiés sont interprétés de nos jours au Canada. L'article explore aussi la manière novatrice dont un certain nombre d'écrivains contemporains de fiction et de poésie réagissent à la réglementation de la citoyenneté par l'État.

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