In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

REVIEWS 173 acknowledge sexuality, generation, and history" (p. 156). These acknowledgments are, I would add, no small achievement. Perhaps cumulatively they even redefine heroism. Fictions ofthe Feminine is a successful and enlightening study diat proposes a genealogy of major Puritan depictions of women and dieir possibilities. The author describes herself as both a scholar and a feminist, one who attempts to understand Puritan literature simultaneously from inside and from outside its central Pauline tenets—a method which perhaps she learned from Hawthorne or recognized as at work in The Scarlet Letter because his method is so like her own. Only by adopting dûs double stance, she argues, can criticism hope to analyse the continuing fascination and oppression of diese powerful ideas. As a literature of impassioned protest and individual conscience, Puritan writing offers in its metiiods, aims, characters, and narrative structures, as well as in die kinds of questions it teaches us to ask, a powerful cross-examination of its own misogynist presuppositions. Thickstun has written a useful book that should appeal to a wide audience of readers (feminists, historians, students of the novel, specialists in die various centuries and authors it examines), who may, all too infrequently, find tiiemselves invited to consider collaboratively questions of die intersection of gender, history, genre, culture, and religious ideology. She demonstrates how our interests, concerns, and methodologies, often perceived to be antagonistic or mutually exclusive, may energetically and fruitfully intersect and interanimate one another. Cadierine N. Parke University of Missouri—Columbia Mercedes Boixareu. Fonction de la narration et du dialogue dans "La Princesse de Clèves. " Du savoir d'amour au dire d'amour. Paris: Minard (Archives des lettres modernes, N0. 239), 1989. 84pp. Il n'est pas sans courage de la part d'une dix-huitièmiste de s'attaquer à un texte fondateur du roman moderne et emblématique du classicisme autour duquel se sont accumulées tant de concrétions critiques. Aussi l'honnête homme et le docte ne feront pas de cet opuscule même lecture. Le premier sera sensible à l'unité du propos, démarche en cinq temps dont les trois premiers, plus brefs, ont plutôt statut de rappels ou de mise en perspective: I. Narration et dialogue; II. Le cadre spatio-temporel; G?. Personnages et actions; IV. Le savoir d'amour. L'analyse; V. Le dire d'amour. Le dialogue. Le savoir d'amour, c'est "la conscience de la passion et de sa force insurmontable, tout ce mouvement d'introspection [...] donné à travers le regard d'un narrateur" (p. 42); le dire d'amour, c'est l'ensemble des signes, paroles, et gestes qui servent à établir la communication entre Madame de Clèves et le duc de Nemours. "Savoir et dire, tel est le problème de La Princesse de Clèves; la conscience devient aveu, mais il s'agit d'une conscience qui a pu se révéler grâce à ce dire involontaire (le trouble, la rougeur, les larmes)" (p. 75). Un tel parcours permet d'aborder et de reformuler une série de problèmes textuels dont certains ont été posés dès 1678: répartition peu à peu modifiée de l'espace social et de l'espace intime inscrit dans le "cabinet" avec "la terreur de voir l'intime devenir social" (p. 67); ainsi "la magnificence et la galanterie" de la cour de Henri ? forment le prélude orchestral au chant solitaire du refus final; vieille opposition du paraître et de l'eue; crainte de la parole qui apparente l'héroïne à sa contemporaine, Phèdre; statut 174 EIGHTEENTH-CENTURY FICTION 3:2 de la conversation; mise en scène et motivations de l'aveu; modes d'intégration des récits insérés, à la fois réinscriptions du cadre initial et présages du futur; personnages secondaires, tel le vidame de Chartres qui sert de "véritable contre-point du roman" (p. 59); glissement de la voix du narrateur vers la voix silencieuse de l'héroïne (p. 43). C'est assez dire que, hormis la portée morale ou religieuse du récit dont se sont préoccupés récemment W. Leiner et...

pdf

Share