In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

Writing for Charity: Mme de Genlis and Thérésina Malcolm Cook On 5 May 1826, Mme de Genlis (Stéphanie Félicité, comtesse de Genlis) wrote the following letter to a certain Clavarau in Maestricht: "Vous devés me trouver bien ingrate monsieur maisj'ai eu de telles occupations que je n'ai pu disposer d'un moment depuis plus de six semaines. On vient dernièrement de me demander de faire une nouvelle au profit d'unejeune personne de douze ans qui a éprouvé les malheurs les plus extraordinaires et les plus touchants, on ne pourroit trouver un sujet plus intéressant que son histoire que j'intitule thérésina (c'est son nom) ou l'enfant de la providence cela paraîtra dans dix ou douze jours, vous me ferés grand plaisir de la faire annoncer dans les papiers de maestrich,je vous le rendrai pour le tombeau à présentje vais vous faire un aveu qui me coûte:je ne pers rien maisj'égare tout;j'ai donc eu le malheur d'égarer votre dernière lettre etvos beaux vers du poème et les vers charmants que vous avés faits pour moi et dans lesquels vous voulés bien me comparer à deux auteurs quej'aime particulièrement depuis ma plus tendrejeunesse; ces vers m'ont tellement flatté [sic] qu'ils m'ont inspiré [sic] sur le champ ceux queje vous envoyé et queje ne puis que de confiancevous donner pour in-promptu puisqueje ne vous les offre qu'au bout de six semaines, mais vous me connoissés si bien que vous serés persuadé queje ne mentsjamais sourtout pour me faire valoir." She continues: EIGHTEENTH-CENTURY FICTION, Volume 17, Number 3, April 2005 538 EIGHTEENTH-CENTURY FICTION Voici mon in-promptu: au printemps de mesjoursj'admirois la bruyère et déjàje sentois le charme d'hamilton je les aimai d'instinct et de réflexion carjusqu'au bout de ma carrière je conserve pour eux mon inclination mais comment avés vous pu faire pour deviner ainsi mes gouts, mon caractère enfin mesjugemens et dans chaque saison? combienje suis enorgueillie de votre pénétration! j'y trouve de la sympathie. Ayés donc la bonté de me renvoyer tous les vers et ne soyés pas inquiet des autres je suis sure de les retrouver agréés monsieur l'expression bien sincère de tous les sentiments queje vous ai voués pour ma vie. Des maux de nerfs continuels par ce temps froid et orageux m'empêchent absolument d'écrire un peu de suite de ma main; mais dumoinsje puis signer D. c"3* de Genlis1 Mme de Genlis indeed published Thérésina, ou l'enfant de la Providence in 1826.2 This relatively unknown text of the Genlis corpus is of substantial interest, and, as I shall demonstrate in die following pages, it provides a fascinating comparison with Bernardin de Saint-Pierre's novel Paulet Virginie, first published in 1788; Thérésinais, or at least it becomes, a pedagogical novel diat is, perhaps uniquely, also an act of charity in itself; and it also portrays intimate details about die mistressservant relationship, providing some insight into the social status of die demoiselle de compagnie. The depiction ofthis relationship leads to other questions, including: is there any moral ambiguity in the situation whereby awealtiiywoman employs ayoung and poor woman and educates her in order that she may fulfil this very role in life? The text is divided into two distinct parts: the first (1-74) offers an exciting, dramatic account ofthe shipwreck and survival ofthe young eponymous heroine; die second (77-111) is a description ofthe type 1 This letter is in die Harry Ransom Humanities Research Center (Artinian, Genlis) at the UniversityofTexas atAustin. I am most grateful to the Center for permission to reproduce the letter. I take this opportunity to express my thanks to the two anonymous readers for Eighteenth-CenturyFiction. I have tried to take account ofdieir many suggestive remarks and am most grateful for their comments. 2 The text is described as a "nouvelle," and the tide page reads...

pdf

Share