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REVIEWS 345 dons claimed to have had with Marie Antoinette in the Petit Trianon, brings the story into the twentieth century, though it includes a lingering phantasm from the eighteenth. The whole collection is informed not only by Castle's wide-ranging erudition (and since her sources are visual as well as verbal, the book comes amply illustrated), but by her wit and her persuasive and intriguing interpretations. Like Lovelace in his elaborations, she can always take her argument one step further, adding one more turn to the screw. This is a book to be read by specialists in the different authors—Defoe, Richardson, Fielding, Radcliffe—as well as savoured by those interested in eighteenth-century culture and the history of the spectral idea. Juliet McMaster University of Alberta Faire Catleya au xviiie siècle: lieux et objets du roman libertin. Présentation , Jean M. Goulemot et Benoît Melançon. Études françaises 32:2 (automne 1996). Montréal: Presses de l'Université de Montréal. 126pp. ISSN 0014-2085. Ce numéro des Études françaises, établi sous la direction de J.M. Goulemot et B. Melançon, réunit six articles consacrés aux «lieux et objets du roman libertin» au dix-huitième siècle, avec une attention particulière aux textes de la période 1740 à 1797 (de Dom Bougre à La Nouvelle Justine). Ce recueil s'inscrit dans la continuité des recherches les plus récentes sur la littérature erotique {Ces Livres qu'on ne lit que d'une main de J.M. Goulemot) et sur la description romanesque {Les Décors et les choses dans le romanfrançais du dixhuiti ème siècle de H. Lafon). Trois communications de J.M. Goulemot, J. Coutin, et B. Melançon portent sur le traitement des lieux et des objets (respectivement le lit, la bibliothèque et le fiacre) dans un large corpus de romans erotiques. Les trois autres articles analysent des textes précis: les étapes de la séduction dans Point de lendemain (C. Cusset), le fétichisme du pied dans Le Pied de Fanchette (D. Masseau) et la série des instruments de supplice dans les trois versions de Justine (J.-C. Abramovici). Une bibliographie actualisée (par J.M. Goulemot et B. Melançon) et un extrait—prometteur—du Petit-fils d'Hercule (texte établi par J. Coutin et C. de Vulpillières), roman anonyme des années 1780, complètent avec bonheur ce volume. Avec «Du lit et de la fable dans le roman erotique», J.M. Goulemot propose un parcours analytique du motif du lit dans l'œuvre de Diderot (on peut cependant regretter que Le Rêve de d'Alembert ne soit pas exploité) et dans Les Liaisons dangereuses, tout en faisant référence à d'autres romans libertins {Le Paysan parvenu, Margot la Ravaudeuse, Thérèse philosophe, Dom Bougre). Le lit est évidemment la «base referentielle à partir de laquelle se déploie l'imaginaire 346 EIGHTEENTH-CENTURY FICTION 9:3 pornographique»; il représente «une sorte de norme amoureuse que le roman, espace ouvert au fantasmes et aux rêves, met en question». Ces fantasmes trouvent une illustration magistrale dans le cas des narrateurs transformés en sopha ou en canapé: le lit doué d'une âme et d'une mémoire devient alors le substitut du lecteur-voyeur. L'«Enquête sur l'imaginaire du roman pornographique (1739-1789): les biblioth èques» de J. Coutin met en évidence la fonction symbolique de la biblioth èque^—somme de savoir sur les lois de la nature et sur les conditions de leur accomplissement—comme «antichambre de la «petite mort». Dans Le Petit-fils d'Hercule, la pratique de la lecture devient métaphorique d'une «connaissance instantanée du corps de l'autre» (p. 23). Prélable à la jouissance, la bibliothèque imaginaire peut aussi renvoyer, dans La Cauchoise, «à un état de plénitude» antérieur. C. Cusset interroge l'esthétique rococo de Point de lendemain en détaillant la topique narrative de la nouvelle («Lieux du désir, désir du lieu dans Point de lendemain de Vivant Denon»). Les lieux erotiques (la voiture, Je jardin...

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