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REVIEWS 241 of the latter novel; the third frames an extensive discussion ofJohn Gait's Canadian novels. Intriguingly detailed and well-crafted as these chapters are, my sense is that few non-specialists in Austen, or Scott, or (if such exist) Gait will make much of Bardic Nationalism's latter half. One might go further and suggest thatTrumpener's book is consistently stronger in its key distinctions, its conceptual design, and its details—the research is formidable—than it is in its readings of individual texts. One need not be a committed Johnsonian to sense that a determined obtuseness is necessary to produce the programmatic demonizing ofhis response to Scotland and its culture. One need not be a servile devotee of Enlightenment historiography to suspect in the readings of Scott, if not an antiquarian nostalgia for feudalism, at least something of a Birkenstock sentimentality in the face of pre-modern social organizations. And a rigorous decanonizer might wonder at Bardic Nationalism's reserving its most extensive and committed treatments for canonical authors and its employment of non-canonical texts as comparatively brief illustrations. The book's continuous dialogue with Gait's fiction is a signal exception to this, but it only increases the wish for more on Macpherson, Owenson, Ferrier, and Maturin's individual works, and rather less on those of Austen and Scott. These objections and the other doubts noted in no way gainsay the importance of Trumpener's work. Anyone working on Romantic fiction in English will gain from working with, against, and around Bardic Nationalism. I would suggest further that any consideration of the interrelations of fiction, history, and nation will be impoverished by not entering into dialogue with Trumpener's arguments. Kim Ian Michasiw York University Jean Ehrard. L'Invention littéraire au xviif siècle: fictions, idées, société. Collection «Écriture». Paris: PressesuniversitairesdeFrance, 1997. 287pp. FFr148. ISBN 2-13- 048742-4. Huit nouveaux romans paraissent en 1701 et cinquante-deux en 1750: dans l'intervalle, comme le note Fréron en 1753, «l'Empire romanesque» semble«affecter une domination universelle et vouloir s'asservir toutes les républiques littéraires» (Lettres sur quelques écrits de ce temps, t. 8, p. 21). C'est précisément ce «fait culturel de masse» que Jean Ehrard se propose d'interroger à l'occasion d'un ouvrage formé de seize études parues entre 1970 et 1992 dans divers recueils et qui, une fois rassemblées, s'offrent telle une somme retraçant le parcours critique de l'auteur de L'Idée de nature en France dans la première moitié du xvme siècle (1963). «L'essor du roman intéresse autant l'histoire sociale que l'histoire littéraire»: c'est, devrait-on ajouter, en alliant avec brio des analyses textuelles précises à Ghistoire des idées et à la sociocritiqueque Gauteurproposeune lecture à 242 EIGHTEENTH-CENTURY FICTION 11:2 même de mettre en évidence l'inscription sociale, idéologique et épistémologique de l'invention romanesque au xvme siècle. Aussi tout l'ouvrage peut-il se lire comme une contribution à la réflexion actuelle sur les rapports entre savoirs et fabrique du roman dans la France des Lumières. Récit à la première personne, le grand roman du xvme siècle participe d'une «mutation épistémologique» essentielle où l'affirmation du caractère expérimental et fragmentaire de la connaissance se prolonge dans l'aventure d'une écriture cherchant à retracer la «vérité subjective et partielle d'un témoignage individuel». À ce titre, le roman des Lumières se fait recherche en inventant des formes susceptibles de traduire une «expérience de l'incertitude»: le genre s'élève ainsi jusqu'au rang de «conscience critique du siècle», favorisant dès lors l'avènement d'une culture nouvelle par delà «une apparente et superficielle fidélité au classicisme». La composition de l'ouvrage témoigne du même souci de consulter avec minutie la multiplicité des faits. On y interroge donc tour à tour la très grande diversité des figures qu'a successivement revêtues l'expérience romanesque, depuis Montesquieu («Un Roman politique: les Lettres persanes», 1970, pp. 17-32...

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