In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

REVIEWS155 sensibility has become much stronger, but the religious sublimation of Cecile's dying emotions attempts something far more audacious than Prévost's successors. The closing stress on divine grace in the pardon Cleveland offers to the work's main villain affords a final illustration of how far removed the work is from standard notions of the psychological novel. Pelckmans's reading of Cleveland does not exhaust the possibilities of this extremely rich text, but it is based on a sensitivity towards the work, with an eye for nuance and a perception ofunderlying patterns that may sometimes have been glimpsed before but rarely exposed with such elegance, clarity, and wit. Sadly, one imagines that it will take more than one good monograph to convince the present generation that this magnificent novel should be part of every educated reader's library, but Pelckmans's study makes a convincing case that this is a crucial work for understanding its age, and offers a reliable guide to how it can profitably be read and appreciated. Richard A. Francis University of Nottingham Françoise de Graffigny. Lettres d'une Péruvienne. Édition présentée, établie et annotée parJonathan Mallinson. Oxford: Voltaire Foundation , 2002. ? + 363pp. £14.50. €25. ISBN: 0-7294-0652-0. Françoise de Graffigny. Lettres d'unePéruvienne. Intro.Joan DeJean et Nancy K. Miller. NewYork: Modem Language Association ofAmerica , 2002, 4th printing, with corrections, xxvi + 168pp. US$8.95. ISBN: 0-87352-777-1. Enfin une édition impeccable de la Péruvienne, qui rend caduque celle de 1965 due à Gianni Nicoletti! Il est impossible ici de fairejustice à la richesse de l'élégante introduction de 92 pages qui traite d'une grande variété de sujets, parmi lesquels figurent les fortunes du roman, le lien entre la vie de l'auteur et son roman, les avatars de l'héroïne, la «désintégration graduelle» de l'amour de Zilia, «l'isolement de l'étrangère emprisonnée dans sa propre culture», lajuxtaposition de «deux systèmes de valeurs, le naturel et l'artificiel», la marginalisation des femmes, les questions de langage, la réception contemporaine, les révisions de 1752, enfin les suites, traductions et adaptations.Jonathan Mallinson situe le roman dans son contexte littéraire et social, examine les sources historiques de l'auteur, et 156 EIGHTEENTH-CENTURYFICTION16:1 se montre au courant de la critique moderne de l'ouvrage. Sa bibliographie (pp. 349-58) semble exhaustive. Modestement, Mallinson n'emploie pas le terme «critique» pour décrire son édition. Son texte est établi d'après l'exemplaire conservé à la Taylorian (Oxford) de l'édition de 1752 révisée et augmentée par l'auteur. Il y a pourtant intégré les vingt corrections figurant dans un rare errata qui se trouve dans l'exemplaire conservé à l'université Yale. La nouvelle édition MLA (pour l'originale, voir ECF7, 1994, 71-78) a également bénéficié de cet errata, mais a introduit une erreur de transcription—pour «obtient» (p. 4), il faut lire«obtint».J'ai scrupuleusement comparé le texte de ces deux éditions avec celui de 1752. Celui de Mallinson est extrêmement respectueux de son texte de base, alors que le texte MLA, qui reproduit celui de l'édition GarnierFlammarion , comporte quelques changements arbitraires et difficiles à expliquer. Pourquoi, par exemple, a-t-on changé «généreusement laissé» en«laissé généreusement»? Pourquoi a-t-on ajouté un «plus» à «je n'y trouve que Mallinson explique clairement les modifications qu'il a apportées au texte (correction des erreurs évidentes; modernisation de l'orthographe, de l'accentuation et des accords; et respect de la ponctuation). Pour ma part, j'aurais apprécié la régularisation des points d'interrogation et d'exclamation ainsi qu'une brève analyse des systèmes de capitalisation et de ponctuation utilisés par l'auteur. Pour le lecteur moderne, la ponctuation de Mme de Graffigny semble assez arbitraire et souvent plus déconcertante que les terminaisons de mots comme «étois» ou «momens». Mallinson est le premier à fournir les variantes de l'édition originale de 1747, laquelle Nicoletti n'avait pu identifier, aussi bien que...

pdf

Share