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COMPTES RENDUS 423 other times stylistically overwrought in the manner of the mountains and the mouse. The more text-specific and representational questions of the orphan, the illegitimate child, the young prostitute, the peasant boy, etc., and their sexuality within the context of the Enlightenment are scarcely addressed. What is the relationship of seduction and eroticism in these novels to eighteenth-century society, its hierarchical structures, its sexual politics? How does this dark side, the "diabolical" characters and attitudes (Suzanne, Manon, Merteuil, etc.), confront the atheism of the philosophes and the religious belief upon which it must, in some measure, depend? This context is missing here as though intimate relationships were not grounded in something more than Freudian, Lacanian, or other forms of post-eighteenth-century psychology. Is the desire "to be the other's god" (p. 98) enunciated repeatedly anything more than a metaphor for power and knowledge? This is not to say that the analysis, in addition to its psychological content and useful integration of recent publications on this subject, does not have its moments of illumination, but the emphasis upon a particular theory and method have deflected the author's attention from inevitable questions that I find more essential to an understanding of seduction in the eighteenth-century French novel. John A. Renting University of Toronto Robert Mauzi. Maintenant sur la route .... Préface de Jean Ehrard. Modernités n0 1. Orléans: Paradigme, 1994. 526pp. ISBN 2-86-878-116-0. Ce volume est l'a reproduction en reprint de préfaces et d'articles de Robert Mauzi publiés entre 1958 et 1988. Il porte surtout, mais non pas uniquement, sur l'époque des Lumières, et fait la part aux écrivains postérieurs à 1800. Nous n'en retiendrons que les études qui concernent le roman au XVIIIe siècle. Au nombre de dix, elles constituent la seconde partie du livre, intitulée «Fictions» (pp. 157-406). La «Préface à La Religieuse de Diderot», qui inaugure la série, retrace la genèse de l'œuvre, née de l'échec d'une mystification. La forme du roman repose sur un paradoxe: bien qu'elle écrive ses mémoires, l'héroïne est absorbée par le moment présent; comme dans un journal, elle note chaque événement comme si elle ignorait celui qui doit suivre. Au plan du contenu, Mauzi insiste sur la dénonciation de deux aspects de la vie monastique : les vocations forcées, et l'isolement, tenu pour responsable de comportements névrosés, assimilables à l'hystérie. Dans sa célèbre analyse de «La Parodie romanesque dans Jacques lefataliste)), Mauzi montre que cette œuvre «disqualifie toutes les formes du romanesque conventionnel » (p. 194). Disqualification saisie d'abord au niveau d'une structure éclatée, qui répartit les personnages «selon plusieurs degrés» (p. 196). Mauzi souligne aussi l'indétermination des deux héros qui voyagent sans but précis, dans des lieux mal définis, et dont certaines des actions restent dans l'ombre. Les ruptures dans le dialogue et dans le récit et les procédés s'y rattachant ressortissent à la même contestation du romanesque, tout comme les intrusions de l'auteur ou ses démêlés avec le lecteur. Cette volonté de se distancier des formes traditionnelles tend à substituer une vérité dramatique à la vérité romanesque, même si Diderot ne parvient pas à expulser de son œuvre tous les éléments qu'il récuse. 424 EIGHTEENTH-CENTURY FICTION 7:4 Deux articles sur La Nouvelle Héloïse éclairent la dimension religieuse du roman de Rousseau. L'un, sur «La Conversion de Julie», y voit le signe, non d'une victoire de la vertu sur l'amour, mais d'un «déplacement de sensibilité» (p. 242) qui dispense la jeune femme de l'obligation de choisir, en rendant à l'amour son innocence. L'autre («Le Problème religieux dans La Nouvelle Héhïse))) suggère que Rousseau a échoué à réconcilier athées et croyants, car il présente l'athéisme comme une impossibilité. Peut-être même l'écrivain n'a-t-il pas...

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