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REVIEWS 101 crisis of women's commodification, "Mansfield Park" as an allusion both to Lord Mansfield 's 1772 decision (that slaves from the colonies free in England could not be forced to return to the colonies) and to privatized hunting in England. When Elizabeth Bennet visits Pemberley and registers the extent of Darcy's power, Stewart notes that "Elizabeth does not usually think in the exclamation points and dashes that mark sentimental texts" (p. 56) and explores what this change in diction signifies. These critical observations are scattered throughout the book, larding the arguments about property, imperialism, class, and gender. If there is a fault to this book, it is that these arguments are not made systematically and are not tied up in a final bow. Organized chapter by chapter by novels, the book ends abruptly, without a conclusion. One turns the pages in vain for a summing up, some movement beyond the formulaic thesis statements made at the beginning. Still, Maaja Stewart has given us a wonderfully suggestive book, packed full of insights, treating important cultural issues in literature and politics; this is a book everyone can learn from. Ruth Perry Massachusetts Institute of Technology Vivant Denon. Point de lendemain, suivi de La Nuit merveilleuse ou Le Nec plus ultra du plaisir. Paris: Belles Lettres, 1993. 135pp. FFr75. ISBN 2-25146006 -3. Ce petit volume contient deux versions du conte libertin de Dominique Vivant Denon, Point de lendemain, paru pour la première fois en 1777 dans les Mélanges littéraires ou Journal des dames. Les deux textes sont précédés d'une préface de Poulet-Malassis complétée par J.-J. Pauvert, et suivis d'une notice historique d'Anatole France sur l'auteur. Point de lendemain, parfois attribué à Dorât parce que ce dernier l'avait inclus dans son recueil Coup d'œil sur la littérature (1780), connut de nombreuses réimpressions. Balzac en incorpora des extraits dans sa Physiologie du mariage. Point de lendemain relate avec verve l'aventure galante qui arriva au narrateur, alors âgé de vingt ans, une certaine nuit de 1776, dans un château et un jardin au décor délicieusement rococo. Une comtesse mène le jeu et berne tout le monde: son mari, son amant en titre, et même le narrateur qu'elle vient de séduire et qui pensait être son confident! La jeune femme s'abandonne avec une allégresse joyeuse au plaisir de l'instant. Au jeune homme avec qui elle vient de partager des heures tumultueuses, elle confie: "Quelle nuit délicieuse [...] nous venons de passer par l'attrait seul de ce plaisir, notre guide et notre excuse!" (p. 41). Et c'est dans l'hédonisme joyeux de la comtesse que se trouve la seule philosophie du conte. "Ce léger chef-d'œuvre," comme le qualifiait Anatole France, est un divertissement fort bien écrit, à peine scabreux et gentiment erotique. Il n'en est pas de même de la seconde version du conte intitulée La Nuit merveilleuse ou Le Nec plus ultra du plaisir dont on compte deux éditions clandestines datées de 1794 et de 1800, plus une troisième, sans date, intitulée L'Héroïne libertine ou la femme voluptueuse. Il s'agit là de variantes pornographiques du conte de Denon. Dans La Nuit merveilleuse tous les passages erotiques sont en effet amplifiés, les gestes explicités, les corps décrits le plus crûment possible. Le charme du texte originel s'efface sous la répétition de détails obscènes. S'agit-il d'une parodie du conte de Denon par un— ou plusieurs—auteur(s) anonyme(s), ou Denon est-il lui-même l'auteur de ces variantes? 102 EIGHTEENTH-CENTURY FICTION 7:1 Rien ne permet de conclure de façon décisive. Pourtant, si l'on a été sensible au talent de conteur de Vivant Denon dans Point de lendemain, et à la concise élégance de son style, on peut avec une certaine légitimité douter qu'il soit l'auteur de ces polissonneries. Si l'on possède déjà le recueil...

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