Abstract

British Columbia and Washington State together constituted the least religious region in North America during the postwar era. Scholars have searched in vain for a demographic explanation for this secularism. Evidence from a wide range of printed materials, quantitative sources, and oral interviews would indicate that secularism was less a demographic than a cultural phenomenon, produced and sustained in the myths, narratives, and everyday assumptions about the "authentic" Pacific Northwest. Although it was neither stable nor essential, secularism came to be seen, in the years following the Second World War, as a typical, even inevitable characteristic of the Northwest. Secularism, together with class and gender, was central to the invention of a distinctive, cross-border regional identity.

Abstract

La Colombie-Britannique et l'État de Washington formaient ensemble la région la moins religieuse d'Amérique du Nord durant l'époque d'après-guerre. Les lettrés ont cherché en vain une explication démographique à ce sécularisme. Les données colligées d'une foule de documents imprimés, de sources quantitative et d'entrevues orales semblent indiquer que le sécularisme était un phénomène moins démographique que culturel, produit et entretenu dans les mythes, les récits et les présomptions de tous les jours quant à l'« authentique » Nord-Ouest Pacifique. Bien que le sécularisme ne fût ni stable ni essentiel, on en est vu à le considérer, durant les années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale, comme une caractéristique typique, voire inévitable, du Nord-Ouest. Le sécularisme, avec la classe et le genre, a joué un rôle capital dans l'invention d'une identité régionale transfrontalière à nulle autre pareille.

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