Abstract

Guyana, like other countries in the Anglophone Caribbean, did not experience the full impact of the world wide revolt of 1968. Guyana went through its own turbulence which by the late 1960s had attained a critical mass. While international events were influential a more quiet revolt took place in Guyana. The political and social divisions that had emerged under colonial rule continued after Guyana's independence in 1966. Reflected in political parties grounded in ethnic allegiances these divisions caused considerable disillusionment, which by 1968-69 had laid the objective foundations for shifts away from the 'old politics' symbolised by the struggle against ethnic division, authoritarian rule and orthodox political organization of both the left and the right.

This paper examines the activism and collective action of groups and individuals in Guyana between 1968-1978, and argues that the emergence and convergence of these forces and politics changed the equation and brought into being the 'new politics' dramatized in the birth and activity of the Working People's Alliance (WPA).

Abstract

Guyana, al igual que otros países en el Caribe anglófono, no experimentó todo el impacto de la revuelta mundial de 1968. Fue para la década de 1960 que Guyana, a través de su propia turbulencia, alcanzó una masa crítica. Mientras los eventos internacionales influían, una revuelta más tranquila se desarrollaba en Guyana. Las divisiones políticas y sociales que surgieron bajo el gobierno colonial continuaron después de la independencia de Guyana en 1966. Reflejadas en los partidos políticos de alianzas étnicas, estas divisiones causaron una gran desilusión que ya para 1968-69 había establecido las bases para alejarse de la "vieja política" simbolizada por la lucha contra la división étnica, el régimen autoritario y la ortodoxa organización política tanto de la izquierda como de la derecha. Este artículo examina el activismo y la acción colectiva de los grupos e individuos en Guyana entre 1968-1978 y argumenta que el surgimiento y convergencia de estas fuerzas y política cambiaron la ecuación y dieron paso a la "nueva política" dramatizada por el nacimiento y la actividad de la Alianza del Pueblo Trabajador (WPA).

Abstract

La Guyana, comme bien d'autres pays dans les Caraïbes anglophones, n'a pas connu le plein impact que la révolte de 1968 eut dans le monde entier. La Guyana a traversé ses propres turbulences qui, à la fin des années 1960, avaient atteint un poids significatif. Alors que les événements internationaux eurent sans doute des conséquences, une révolte plus calme y a eu lieu. Les divisions politiques et sociales qui ont surgi pendant la période coloniale ont continué après l'indépendance de ce pays en 1966. Manifestes dans les partis politiques ancrés sur des alliances ethniques, ces divisions ont provoqué de considérables déceptions. Déjà en 1968-69, ces dernières avaient jeté les bases d'un éloignement progressif par rapport aux «anciennes politiques», caractérisé par la lutte contre la division ethnique, l'autoritarisme et l'organisation politique orthodoxe de la gauche ainsi que de la droite. Cet article examine le militantisme et l'action collective des groupes et des individus à Guyana entre 1968 et 1978 et affirme que l'émergence et la convergence de ces forces et politiques y ont changé la donne et donné naissance à la «nouvelle politique», évidente dans la conception et les activités de l'Alliance des Travailleurs (WPA).

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