Abstract

Second-generation youth in Toronto, growing up in low-income neighbourhoods, interact primarily with other racialized and ethnicized people. Within this environment they do not experience racial prejudice or discrimination, appreciate the cultural diversity around them, and attribute it to Canada's ideology of multiculturalism. However, they are beginning to realize their own subjectivity in relation to the power of White people and institutions. These confident, ambitious, and globally connected young people are likely to get deeply disappointed as they uncover the myths of Canada's multiculturalism in the world beyond their ethnically concentrated schools and neighbourhoods. Acknowledging and addressing their marginality is critical to their inclusion in Canadian society.

Les jeunes immigrants de deuxième génération à Toronto ont principalement des contacts avec d'autres groupes appartenant à des populations racialisées et ethnicisées. Dans le cadre de cet environnement, ils ne font pas l'expérience de préjugés raciaux et de discrimination, ils apprécient la diversité culturelle autour d'eux et l'attribuent à l'idéologie du multiculturalisme canadien. Cependant, ils commencent à se rendre compte de leur propre subjectivité par rapport au pouvoir des Blancs et des institutions. Ces jeunes pleins de confiance en eux-mêmes, ambitieux, et connectés au monde entier ont de fortes chances de se trouver extrêmement désappointés lorsqu'ils vont découvrir les mythes du multiculturalisme canadien dans la société au-delà du périmètre de leurs écoles et quartiers à forte concentration ethnique. Il est crucial de reconnaître et de prendre en compte leur marginalité pour rendre possible leur inclusion dans la société canadienne.

pdf

Share