Abstract

During the mass Jewish immigration of Eastern-European Jews to Canada in the first decades of the twentieth century, Yiddish publications offered a primary forum for a group of local writers to negotiate with their new identities as Canadian Jews. Within this wider process, Montreal writers H.M. Caiserman and B.G. Sack authored studies of Canadian literature in the early 1920s centred on Mohawk-English writer E. Pauline Johnson (Tekahionwake). What these essays show is that, despite the long-standing association of Canada's Jewish population with the country's dominant English culture, their status as "other" impelled leading members of the local Yiddish cultural milieu to seek out literary models among other historically marginalized groups. For Caiserman and Sack, Johnson's Native heritage offered a model for resistance to assimilation into Canada's dominant culture. In contrast, the advent of literature responding to the Nazi Holocaust by A.M. Klein and Eli Mandel, Native peoples became a symbol of loss and vanished landscapes.

Abstract

Durant l'immigration massive des Juifs de l'Europe de l'Est au Canada au cours de la première décennie du vingtième siècle, les publications en yiddish ont servi de principal forum pour un groupe d'écrivains tentant de s'habituer à leur nouvelle identité de Juif canadien. Dans le cadre d'un processus plus large, les écrivains montréalais H.M. Caiserman et B.G. Sack ont rédigé des articles sur la littérature canadienne au début des années 1920 qui étaient centrés sur l'écrivaine mohawk-anglaise E. Pauline Johnson (Tekahionwake). Ces articles montrent que malgré la longue association des Juifs canadiens avec la culture anglaise dominante du pays, leur statut d'étrangers a poussé des membres importants du milieu culturel yiddish local à rechercher des modèles littéraires chez d'autres groupes historiquement marginalisés. Pout Caiserman et Sack, le patrimoine autochtone de Johnson a offert un modèle de résistance à l'assimilation dans la culture canadienne dominante. Par comparaison avec les oeuvres littéraires sur l'holocauste et les Nazis publiées par A.M. Klein et Eli Mandel, les Autochtones sont devenus un symbole de perte et de paysages disparus.

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