Abstract

Historians, particularly in Canada, have yet to make a significant contribution to the study of contemporary social movements. State funding, ideological conflict, and demographic change had a critical impact on social movements in Canada in the 1960s and 1970s, as this case study of the Ligue des droits de l'homme (Montreal) shows. These developments distinguished the first (1930s–1950s) from the second (1960s–1980s) generation of rights associations in Canada. Generational change was especially pronounced within the Ligue. The demographic wave led by the baby boomers and the social, economic, and political contexts of the period had a profound impact on social movements, extending from the first- and second-generation rights associations to the larger context including movements led by women, Aboriginals, gays and lesbians, African Canadians, the New Left, and others.

Abstract

Les historiens, en particulier au Canada, ont peu contribué à ce jour à l'étude des mouvements sociaux contemporains. Le financement par l'État, les conflits idéologiques et les changements démographiques ont eu un impact décisif sur les mouvements sociaux au Canada lors des années 1960 et 1970, comme le montre la présente étude de cas sur la Ligue des droits de l'homme (Montréal). Ces développements ont distingué les associations de défense des droits de la première génération (années 1930 aux années 1950) de ceux de la deuxième génération (années 1960 aux années 1980) au Canada. Le changement générationnel a été particulièrement marqué au sein de la Ligue. La vague démographique poussée par les enfants de l'après-guerre et la conjoncture sociale, économique et politique de l'époque ont eu de profondes répercussions sur les mouvements sociaux, déferlant tant sur les associations de défense des droits de la première et de la deuxième générations que, dans un contexte plus large, sur les mouvements dirigés par les femmes, les autochtones, les gais et lesbiennes, les Afro-Canadiens, la nouvelle gauche et les autres.

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