Abstract

Au-delà des formules binaires et du goût pour une pensée duelle qui caractérisent la pensée féodale selon Erich Auerbach, l'article analyse les figures de la complexité qu'offre le Moyen Âge. L'accent porté de plus en plus au fil du temps sur les états intermédiaires: dorveille, nonchaloir, clair-obscur signe la mise en question des vérités tranchées. Le blanc ne s'oppose plus au noir et des formules comme Armes et Amours s'adjoignent un troisième terme qui renvoie souvent à la littérature ou à la réflexivité. C'est l'ensemble de ces phénomènes que cerne l'article avec comme interrogation essentielle: comment écrit-on et lit-on la complexité dans les textes médiévaux, comment construit-on ou déconstruit-on du sens?

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