Abstract

Le présent article analyse le long métrage canadien High, réalisé en 1967. On y traite aussi des premières lois sur les drogues et des films de fiction portant sur le trafic de drogues illégales, en insistant particulièrement sur les représentations de la marijuana et des femmes. High saisit bien les tensions sociétales des années 1960, y compris le mouvement de libération des femmes, les modes de vie de la contre-culture et l’utilisation de la marijuana. Il reproduit néanmoins les cadres narratifs et symboliques au sujet des Blanches, de la marijuana, du droit et du crime. Il dépeint l’utilisation de la marijuana par les Blanches comme une menace aux normes définies selon les genres, c’est-à-dire une atteinte à la respectabilité et, ultimement, à la famille et à la nation. Ces cadres et ces conceptions de la marijuana semblent perdurer et influer sur la réalisation de films, sur la police, le droit et la réglementation continue du comportement des femmes.

Abstract

This article provides an analysis of the Canadian full-length feature film High, produced in 1967. It also briefly examines early drug regulation and fictive illegal drug films with a focus on representations of marijuana and women. High captures societal tensions of the 1960s, including women’s liberation, counter-culture lifestyles, and marijuana use. Yet it also re-enacts discourse and symbolic frameworks about white women, marijuana, law, and crime. White women’s marijuana use is represented as a threat to gender-appropriate norms, respectability, and, ultimately, the family and nation. These frameworks and understandings of marijuana appear to be quite enduring, informing the production of film, policing, law, and the continued regulation of women.

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