Abstract

Coined by Michael Frisch in 1990, “shared authority” captures the essence of the oral history enterprise. Emphasizing the collaborative nature of the discipline, it forces us to think about how we may make oral history a more democratic cultural practice. This essay endeavours to explore some of the challenges that oral historians face when they attempt to share authority in their interview projects. In particular, it is a case study that scrutinizes the origins of the author’s doctoral dissertation, her oral history methodology, and her struggle to include her Ukrainian Catholic grandmother, her Baba, in this project. In this instance, collaboration occurred not just with the author’s interviewees—a more familiar methodological consideration—but also with a fellow interviewer who happened to be a member of the author’s family: her Baba.

Abstract

Créé en 1990 par Michael Frisch, « le partage de l’autorité » met en évidence la nature profonde de l’entreprise de la tradition orale. En mettant l’emphase sur la nature participative de la discipline, cela nous force à réfléchir sur la façon dont nous pouvons faire de l’histoire orale une pratique culturelle plus démocratique. Cet essai tente d’explorer quelques-uns des défis auxquels les historiens oraux sont confrontés lorsqu’ils essaient de partager l’autorité dans leurs projets d’entrevue. Notamment, il s’agit d’une étude de cas qui examine à la loupe les origines de la thèse de doctorat de l’auteure, sa méthodologie de l’histoire orale et son combat pour inclure sa Baba, sa grand-mère catholique ukrainienne, dans son projet. Dans le cas présent, la collaboration s’est produite, non seulement avec les personnes interviewées par l’auteure, une étude méthodologique plus familière, mais aussi avec un autre intervieweur qui s’est trouvé être un membre de la famille de l’auteure : sa Baba.

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