Abstract

The Calgary Stampede is one of Canada’s most popular annual festivals. Its long history and its mission to preserve Western values might suggest that its principle character, the cowboy, would be relatively uncomplicated. Yet recent scholarship on popular culture and public celebrations, as well as that on gender and masculinity, encourages a re-examination of the cowboy at the Calgary Stampede. This article examines how the Calgary Stampede constituted cowboy masculinities during the first three decades of the twentieth century. Focusing on the era when the flamboyant Guy Weadick was the Stampede’s manager (1912, 1923–32), it first explores how the idea that the West could recuperate masculinity was expressed through a definition of the cowboy that was, in Weadick’s words, ‘open to all.’ As rodeo became a sport, a new normative cowboy emerged, as local men, both settler and Aboriginal, took centre stage, excluding women and performers. This paper argues that the Calgary Stampede helped foster the development of new rodeo masculinities for both settler and Aboriginal men, ones grounded in the respectability of sport, and in the economic, social, and political challenges of early-twentieth-century Western Canada.

Le Stampede de Calgary est l’un des festivals annuels les plus populaires au Canada. Sa longue histoire et sa mission visant à préserver les valeurs occidentales pourraient donner à penser que son personnage principal, le cow-boy, est assez peu compliqué. Pourtant, des études universitaires récentes sur la culture populaire et les célébrations publiques, de même que sur le genre et la masculinité, encouragent à réexaminer le cow-boy au Stampede de Calgary. Cet article analyse la façon dont le Stampede de Calgary a constitué les caractéristiques masculines (ou masculinités) du cow-boy au cours des trois premières décennies du xx e siècle. En se centrant sur l’époque où le flamboyant Guy Weadick était le directeur du Stampede (1912, 1923–1932), l’auteure explore l’idée selon laquelle l’Ouest pouvait récupérer la masculinité et l’expression de cette idée par une définition du cow-boy comme étant, selon les termes mêmes de Waddick, « accessible à tous ». À mesure que le rodéo devenait un sport, un nouveau type de cow-boy émergea : les hommes de la place, colons et autochtones, occupèrent toute la scène, à l’exclusion des femmes et des acteurs. L’article soutient que le Stampede de Calgary a contribué à accélérer le développement, pour les colons comme pour les hommes autochtones, de nouvelles masculinités du rodéo enracinées dans la respectabilité du sport et dans les défis économiques, sociaux et politiques de l’Ouest canadien au début du xx e siècle.

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