Abstract

Comme la sécurité privée devient de plus en plus omniprésente de nos jours, il faut maintenant savoir si la formation offerte aux agents de la sécurité est adéquate pour exercer leur métier. Toutefois, le besoin d’augmenter ou d’améliorer la formation est basé sur des préoccupations abstraites liées à la légalité, la gouvernance et la responsabilité, et non sur les analyses servant à déterminer à quel point la formation est utile aux agents de la sécurité actuellement en poste. À l’aide d’une analyse en ethnométhodologie, on examine les réponses de 29 agents de la sécurité travaillant dans des centres commerciaux qui ont été formulées lors d’entrevues. Puis on évalue si les agents ont trouvé leur formation utile et comment elle leur a servi en situation d’urgence (ou du moins imprévue). Malgré la disparité des normes en matière de formation, l’étude révèle que les agents de la sécurité interrogés ont géré les situations d’urgence en puisant non seulement dans leur formation officielle, mais aussi dans l’expérience en sécurité qu’ils ont acquise à l’extérieur de leur emploi actuel ou du secteur de la sécurité privée. Dans l’article, on envisage des moyens d’améliorer la formation en sécurité. Toutefois, comme on se base sur des descriptions et la compréhension des agents eux-mêmes, on avance que ceux-ci sont plus adaptables que prévu. D’après ces résultats, on propose en conclusion des suggestions pour les pratiques à suivre et des pistes de recherche dans le domaine de la sécurité.

Abstract

At a time in which private security is becoming more and more ubiquitous, questions as to the adequacy of security officers’ training for their positions become more relevant as well. However, calls for increased or improved training are rooted in abstract concerns with legality, governance, and accountability, and not in actual analysis of how useful extant training regimens are for actual security officers. Utilizing a grounded, ethnomethodological analytic perspective, this paper explores recollections of training in open-ended interviews with 29 shopping-mall-based security officers and then considers whether and how officers found their training useful in emergency (or otherwise unexpected) situations. Despite patchwork standards for training, this study finds that the security officers interviewed manage emergencies by marshalling not only their formal training but also resources from security experience outside their current positions and even outside the realm of private security entirely. This study does consider efforts to improve security training; however, with its focus on officers’ own descriptions and understandings of their work, it also suggests that security officers are more adaptable than might be expected. Based on these findings, suggestions for security practice and research are offered in the conclusion.

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