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L'Esprit Créateur object. This takes away any hope of building a literary monolith. "Writing" is disaffected: Chateaubriand does not write to tell a story (else the steadying course of storytelling would have had to survive the catastrophe and travesty mat is history), but to see that the story is now impossible to tell: in René "le vague des passions" is, in Chaouat's keen reading, "la passion du vague" (65)—where passion is a kind of suffering, and vagueness the compelling force behind it. Chaouat writes wonderful pages on the inner and outer mortgaging at work in Chateaubriand's Memoirs: the man who commits himself to his life-story necessarily trades with death's currency, on its good name as it were. But, the author explains, this borrowing against posterity is paralleled with Chateaubriand's selling off of his writing stock, of his Memoirs, by installment before his own death. Here is a man who writes in order to achieve his own death, in order to see himself embalmed in the mausoleum of his life-work, the very life-work which however is thrown asunder, scattered to the winds of an early publication. Chateaubriand, one might say, was always a metaphysical writer. Bruno Chaouat's fresh, precise, and enthralling study is to show these metaphysics to have been, not of the Egyptian necropolis, but of the restless modem Dasein. Didier Maleuvre University of California, Santa Barbara Hédi Abdel-Jaouad. Fugues de Barbarie. Les Ecrivains Maghrébins et le Surréalisme. New York/Tunis: Éditions les Mains Secrètes, 1998. Pp. 251. $22.00. Et si, après tout, on pouvait juger un livre par sa couverture? C'est bien ce que suggèrent le titre ludique et surtout la Mona-Lisa-Arabisée ("MoniAlyssa ou Khaddouja la tunisienne") qui ornent la couverture haute en couleurs de Fugues de Barbarie, une Mona Lisa à la Duchamp mais aux mains décorées au henné et au visage discrètement tatoué, qui semble nous inviter à un jeu dans lequel surimpressions, superpositions et analogies serviront de trame. Et l'on n'est pas déçu. Le volume est en effet un vaste chassé-croisé de perspectives, d'approches et d'interprétations du surréalisme maghrébin/du surréalisme au Maghreb/des surréalistes maghrébins/de la surréalité maghrébine (selon les termes de Habib Tengour, 8) qui plonge quelquefois le lecteur en pleine expérience surr éaliste, une expérience à laquelle hasards objectifs et écriture automatique servent de trame. Dans ce volume illustré, foisonnant de citations et riche de l'enthousiasme visible de son auteur, Abdel-Jaouad nous invite à dé-historiciser le Surréalisme et à l'isoler dans une grande vari- été d'œuvres littéraires maghrébines. Il le détache de ceux qui lui ont donné son nom en France dans les années Vingt et Trente (Breton n'a pas créé le Surréalisme, il en a été le simple catalyseur) et applique ses qualités ontologiques à l'imaginaire maghrébin qu'il considère surréaliste par nature. Ainsi, les trois premiers chapitres (que l'on peut considérer comme une première partie) entrecroisent une multitude de regards qui cherchent à définir le Surréalisme: ses raisons d'être (libération; révolution); le contexte qui lui permet de se manifester et les réactions que ses manifestations artistiques ont provoquées en France pour ce qui concerne le Surréalisme maghrébin et au Maghreb pour ce qui concerne le Surréalisme français. L'auteur fouille "la question" du Surr éalisme sous de nombreux angles qui multiplient les points de vue et forment une image fort composite. Le chapitre quatre dresse l'inventaire de la littérature surréaliste maghrébine "en ses œuvres vives", examinant les accents surréalistes de Dib, Kateb, Sénac, Khair-Eddine, Tengour Garmadi par rapport à leurs influences et au surréalisme inné de l'imaginaire maghrébin. Finalement , le dernier chapitre, le plus original de tout le volume bien qu'un peu rapide, adopte un point de vue plus analytique rapprochant le souffisme et ce que Breton a appelé "le surréalisme dans l...

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