Abstract

By the early 1970s air pollution from cars had reached such problematic levels in North America that ordinary citizens, environmentalists, and governments called for the regulation of emissions from automobiles. Though Canada's auto sector operated within a continentally integrated industry, Canada developed its own automobile emission standards that were significantly less stringent than regulations imposed by the United States on their own automobiles. Canadian policy makers justified these lower standards by citing economic concerns, national differences, and fuel consumption concerns. In the first great postwar test of continental integration and environmental regulation, there was no regulatory 'race to the bottom' or loss of sovereignty, which critics of free trade agreements have claimed will occur as continentalization and harmonization takes hold. Instead, Canadians exercised their national right to allow their automobiles to spew three, five, and even seven times the amount of pollutants that US cars did.

Abstract

Au début des années 1970, la pollution atmosphérique causée par l'automobile atteint en Amérique du Nord un niveau tel que les citoyens ordinaires, les environnementalistes et les gouvernements réclament la réglementation des émissions polluantes. Même si l'industrie automobile canadienne fait partie d'un ensemble intégré à l'échelle continentale, le Canada met en place ses propres normes, lesquelles sont sensiblement moins sévères que les normes des tats-Unis. On invoque, pour les justifier, des contraintes économiques, des différences nationales et des préoccupations quant à la consommation de carburant. Dans ce premier grand test de l'intégration continentale et de la réglementation environnementale de l'après-guerre, on n'observe aucun nivellement par le bas de la réglementation, ni perte de souveraineté, contrairement à ce qui doit se produire, selon les adversaires des accords de libre-échange, lorsque la continentalisation et l'harmonisation sont enclenchées. Les Canadiens ont simplement exercé leur droit souverain de permettre à leurs automobiles de rejeter trois fois, cinq fois, voire sept fois plus de polluants que les voitures américaines.

pdf

Share