Abstract

The discourse of authenticity in rap has been and continues to be bound up in the performance of self. This paper examines the extraordinary potential for playing with subjectivity already available in the genre in order to map Eminem’s success in renegotiating rap’s constructions of identity authenticity to make space for his white body and his success in posturing a multiple, subversive, sometimes fictional, and yet still autobiographical “I.” Eminem’s seeming mandate to ensure that all modes of self-representation are equally valid necessitates a careful study of his response to how the media and his fans absorb, reflect, and imitate his performances of self. The malleability of Eminem’s “I” allows us to chart the assumptions that govern contemporary rap’s discourses of authenticity and truth-telling and to gain insight into what hip hop considers legitimate representations of selfhood.

Le discours sur l’authenticité du rap a été et continue d’être lié à la performance du moi. Le présent article examine le potentiel extraordinaire d’un jeu subjectif déjà disponible dans le genre afin de suivre le succès d’Eminem en renégociant les constructions du rap sur la véritable identité afin de faire de la place pour son corps blanc et d’illustrer avec son corps un « Je » multiple, subversif, parfois fictif, mais toujours autobiographique. Le mandat apparent d’Eminem visant à s’assurer que tous les modes d’autoreprésentation sont également valides exige une étude minutieuse de sa réponse à la façon dont les médias et ses admirateurs absorbent, reflètent, et imitent ses performances du moi. La malléabilité du « Je » d’Eminem nous permet de faire un tableau des hypothèses qui régissent les discours contemporains du rap sur l’authenticité et le partage des faits et pour avoir une meilleure idée de ce que le hip hop considère comme des représentations légitimes de l’indépendance.

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