Abstract

Although the failure of the Black Panther Party has often been attributed to the violence which consumed it, the photographic record suggests otherwise. This paper argues that the movement in fact developed a striking and self-aware protest aesthetic. Moreover, this still influential self-referential visuality emphasized the spectacular forms of defiance, contributing, in doing so, to African American traditions of protest conventionally rooted in the oral tradition. A focus on Black Panther Party photography helps account for how the rhetorical violence which focused the BPP’s protest aesthetic became complexly indistinguishable from violent realization.

Abstract

Bien que l’échec du parti des Panthères Noires ait souvent été attribué à la violence qui l’embrasait, les dossiers photographiques laissent penser le contraire. Selon le présent article, le mouvement a en fait développé un caractère d’autoprotestation frappant en matière d’esthétique. En outre, ce phénomène de perception autoréférentiel qui conserve toujours son influence a mis l’accent sur des formes spectaculaires de défi et a ainsi contribué aux traditionnelles protestations afro-américaines classiquement enracinées dans la tradition orale. L’accent mis sur la photographie du parti des Panthères Noires permet de constater comment la rhétorique violente sur laquelle s’est polarisé ce parti est devenue complexe et impossible à distinguer de la réalisation violente.

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