Abstract

This essay examines rhetorical dynamics in the 2004 US Supreme Court case Hamdi v. Rumsfeld. News reports suggested the court split 8-1 or 6-3. However, case texts show substantive disagreements created a 4-2-2-1 split in the court. Moreover, while the justices on the bench split into four camps rather than two, those camps were not defined along ideological lines. This essay argues that pragmatism, the legal philosophy that held sway in the case, achieved practical expediency at the expense of judicial and constitutional coherency. In the end, the court found a majority through neither persuasion nor principled conviction but, rather, through reluctant compromise in order to achieve a partial resolution rather than none. In other words, argumentation failed and consensus followed from necessity rather than persuasion. The essay explores the question of whether constitutionally guaranteed civil liberties were violated in the ruling.

Le présent essai jette un coup d’oeil sur la rhétorique dynamique du cas Hamdi c. Rumsfeld entendu par la Cour suprême américaine en 2004. Les rapports des médias ont suggéré que la Cour avait statué à huit voix contre une ou six voix contre trois. Toutefois, les textes du cas indiquent que des désaccords substantiels avaient entraîné une répartition des voix de 4-2-2-1 à la Cour. En outre, bien que le juges sur le banc aient été divisés en quatre camps plutô t que deux, ces camps n’étaient pas définis selon des lignes idéologiques. Selon cet essai, le pragmatisme, la philosophie juridique qui a prédominé dans ce cas, a été basée sur un opportunisme pratique aux dépens de la cohérence juridique et constitutionnelle. À la fin, la Cour a statué en majorité non par persuasion ou par conviction fondée sur des principes, mais plutô t en raison d’un compromis réticent afin d’obtenir une résolution partielle plutô t qu’aucune résolution du tout. En d’autres mots, l’argumentation a échoué et un consensus a découlé de la nécessité plutô t que de la persuasion. L’essai tente de déterminer si des libertés civiles garanties par la constitution ont été violées lors de la décision.

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