Abstract

The scholarly analysis of public space, despite ideological differences, has tended to focus on the political and ethical dimensions of public space, construed as a site for encounters between people. This has been at the expense of what the author terms the “traffic logic,” a pervasive administrative view of public space that emphasizes pedestrian flow and motion, and tends not to discriminate between things and bodies. The paper illustrates the prevalence and effects of traffic logic with reference to By-Laws in the city of Vancouver. The author notes its important consequences through brief discussions of cases involving public protests and begging. While important, traffic logic’s pervasiveness and bureaucratic commonsensicality render its reach and effects harder to discern. As a powerful yet mundane form of urban governance, it demands closer scrutiny.

Abstract

En dépit de divergences idéologiques, les travaux savants sur l’espace public entendu comme site de rencontre entre les gens ont eu tendance à se centrer sur ses aspects éthiques et politiques. Cela s’est fait au détriment de ce que l’auteur nomme « la logique de circulation », une perspective envahissante de l’espace public qui fait valoir le mouvement et le flux des piétons et ne discrimine guère entre des corps et des choses. L’article illustre la fréquence et les conséquences de la logique de circulation en référant aux règlements municipaux de Vancouver. L’auteur relève ses importantes conséquences grâce à de brèves discussions de cas impliquant la mendicité et des manifestations publiques. L’étendue de la logique de circulation et l’évidence bureaucratique, bien qu’importantes, permettent mal de discerner ses effets comme sa portée. Forme influente bien que courante de la gouvernance urbaine, elle exige un examen plus minutieux.

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