Abstract

For the past 15 years, the legal framework within which New Brunswick’s municipalities operate has been unsettled. In the Frank McKenna era, there was considerable uncertainty because the provincial government undertook the forced amalgamation of a number of communities and engineered the replacement of the City of Moncton Police Force with the RCMP. Further, in 1996, the McKenna government implemented a new unconditional grant system, which redistributed a smaller sum of money to municipalities and Local Service Districts (LSDs) based on a new, controversial formula; however, this new unconditional grant system was never fully phased in. The Bernard Lord government, elected in 1999, responded to municipal discontent by freezing the phase-in. In addition, for the past eight years, interested parties have been discussing new legislation to replace the existing Municipalities Act, which dates back to 1967 and arises from the Equal Opportunity era. During the past seven years, New Brunswick has been going through a constant series of meetings on municipal reform, yet this has resulted only in minor tinkering. This article will survey the problems in the New Brunswick municipal sector, principally in the areas of the provincial-municipal funding relationship, the antiquated Municipalities Act, and the lack of democratic, rural self-government. The central argument is that New Brunswick has been averse to making changes to address the greatest problems and that, for a variety of reasons, major changes look unlikely in the near- to medium-term.

Abstract

Depuis quinze ans, le cadre légal dans lequel les municipalités du Nouveau-Brunswick opèrent est devenu précaire. En 1996, le gouvernement de Frank McKenna a mis en œuvre un nouveau système de subventions inconditionnelles qui redistribue une plus petite somme d’argent aux municipalités et aux districts de services locaux en se fondant sur une nouvelle formule controversée. De plus, pendant les derniers huit ans, les parties intéres-sées discutent de l’adoption d’une nouvelle loi sur les municipalités pour remplacer la loi en vigueur qui date de 1967 et est issue de la période de l’égalité des chances. Au cours des derniers sept ans, le Nouveau-Brunswick a participé à une série de rencontres continues sur la réforme municipale mais ceci n’a entraîné que des changements mineurs. Le présent article examine les problèmes du secteur municipal au Nouveau-Brunswick, principalement dans le domaine des rapports de financement provinciaux-municipaux, de la loi archaïque sur les municipalités et du manque d’autonomie gouvernementale démocratique à l’échelle rurale. Le point central de l’article est que le Nouveau-Brunswick n’a pas voulu faire de changements pour traiter ses plus gros problèmes et que pour diverses raisons, des changements importants ne se produiront probablement pas à court et à moyen terme.

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