Abstract

This study of the debates in Canada about a national education bureau offers an opportunity to explore how various participants grounded their position in constitutional, regional, and cultural identities to construct a definition of citizenship, and to align new or existing educational institutions in such a way as to configure “schooled subjectivities.” Parliamentary members and educational and public associations relied heavily on notions of patriotism, progress, and nationalism to legitimize claims for national educational objectives, while opponents frequently cited constitutional, cultural, and regional differences in rebutting their arguments. How these reformers cast the role of education in society, and, more precisely, the role of the state in shaping national identity/identities through education underpins the central analysis of this study. Moreover, this study offers insights into why Canada is one of only two western industrial countries that do not have either a national ministry of education or a federal office of education.

Abstract

L’étude des débats au Canada sur un bureau national de l’éducation permet d’examiner comment les divers participants ont basé leur position sur des identités constitutionnelles, régionales et culturelles pour formuler une définition de la citoyenneté et pour aligner les établissements d’enseignement nouveaux ou existants de façon à obtenir des « subjectivités scolarisées ». Les membres parlementaires ainsi que les associations du milieu de l’éducation et du milieu public ont compté énormément sur les notions de patriotisme, de progrès et de nationalisme pour sanctionner les demandes d’objectifs éducatifs nationaux tandis que les opposants ont cité fréquemment les différences constitutionnelles, culturelles et région-ales pour critiquer leurs arguments. Cette étude porte sur la façon dont ces réformeurs ont établi le rôle de l’éducation dans la société et, plus précisément, le rôle de l’État pour former l’identité ou les identités nationale(s) par l’éducation. De plus, cette étude aide à comprendre pourquoi le Canada est un des deux seuls pays industrialisés de l’ouest à ne pas avoir un ministère national de l’éducation ou un bureau fédéral de l’éducation.

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