Abstract

This essay explores the history of Montgomery’s Inn, a nineteenth-century tavern redeveloped in the 1960s as a community museum in the Toronto suburb of Etobicoke. The inn becomes an interesting microcosm for the nature of 1960s commemorations: the weakness of the site lies not in its selection of artifacts or historical themes, but rather in its representation of the past as a simpler and more harmonious time, removed from complexity and the forces of change. This tendency to romanticize the past is due in part to forces at work in the period in which the museum was established. The essay compares aspects of the site’s interpretation of the past with the existing historiography on life in mid-nineteenth-century Upper Canada/Canada West. It shows that the “authentic” past at Montgomery’s Inn, as much as we can know it, was far from simple and harmonious.

Abstract

Cet essai explore l’histoire du Montgomery’s Inn, un cabaret du XIXe siècle, converti dans les années 60, en un musée populaire, à Etobicoke, en banlieue de Toronto. L’auberge devient un microcosme intéressant pour les commémorations des années 60 : la faiblesse du site, soutient l’auteur, ne réside pas dans son choix des artéfacts ou des thèmes historiques mais plutôt dans sa représentation du passé comme période plus simple et plus harmonieuse, dépourvue de complexité et à l’abri du pouvoir du changement. Cette tendance à romancer le passé s’explique, en partie, par les forces en présence au cours de la période pendant laquelle le musée fût établi. Cet essai compare des aspects de l’interprétation du passé du site avec l’historiographie actuelle de la vie au milieu du XIXe siècle dans le haut Canada et l’ouest du Canada. Cela nous démontre que le « vrai » passé du Montgomery’s Inn, du moins, ce que nous en savons, était loin d’être simple et harmonieux.

pdf

Share