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468 HISTORY OF PHILOSOPHY would find Socrates "dishonest" if he did not share the assumption that only pleasant things are good. The treatment of the earlier passages relevant to this issue is scrupulous in noting that alternative construals are not excluded by the text. There is no discussion of the relation between Socrates's position here and the treatments of pleasure in other dialogues. There is a selected bibliography, index locorum, and general index. JAMESDYE Northern Illinois University God as Form: Essays in Greek Theology with Special Reference to Christianity and the Contemporary Theological Predicament. By Curtis Bennett. (Albany: State University of New York Press, 1976. Pp. xiv + 344) Avec courage et assurance, Curtis Bennett nous livre ses m6ditations sur le message spirituel de la po6sie grecque et, ~ partir de cette vision du monde qu'il adopte, tente d'appr6cier la signification religieuse du christianisme. L'entreprise est ambitieuse et pourrait ~tre compar6e, par l'ampleur du champ qu'elle envisage et par la multiplicit6des connaissances qu'elle met en oeuvre, au programme d'un R. Bultmann dont elle constitue tacitement l'antith~se sur bien des points. Que sont les dieux du porte grec de 1'6poque classique? Certainement pas, selon l'auteur, des ~tres transcendants vivant dans un autre monde et bouleversant le cours de ce monde-ci au gr~ de sentiments et de desseins personnels. Les dieux grecs ne sont que l'instrument po~tique, oeuvre de l'imagination humaine, par lequel l'homme prend conscience de sa place dans la nature, pergoit sa d6pendance ~tl'6gard des processus involontaires du monde ext6rieur, des forces sociales ou des pouss6es instinctuelles, et assume sa vie comme destin, non comme l'expression de sa volont6 personnelle. S'il est un message des dieux, que ne doivent pas masquer le chant de victoire des h6ros vainqueurs et les pri~res des suppliants, c'est que l'homme n'6crit pas lui-m~me sa propre histoire et que I'action des dieux ne se d6ploie jamais au service de l'homme et de sa volont~. Les dieux sont des forces impersonnelles, insensibles~t tout objectif moral, qui symbolisent non pas le triomphe de la volont~ humaine, mais sa destruction. Dans l'orgueil de la victoire, autant que dans l'exp6rience de la pouss~e incoercible de l'instinct ou dans la confrontation ultime avec la mort, l'homme grec perqoit la fragilit6 de sa volont6 individuelle et d6couvre sa vie comme :'donn6e," "ph6nom6nale." En tant que forme imaginaire pour l'appr6ciation de I'exp&ience humaine, en tant que "th6ologie"--c'est-~-dire, selon l'auteur, non pas discours sur une divinit6 transcendante, mais theos comme logos du cours naturel des 6v6nements--la po6sie religieuse grecque acquiert une valeur religieuse aujourd'hui nullement r6volue, sinon dans le mode mythique qu'elle a autrefois rev~tu. Elle pr6sente m~me sur le judaisme et le christianisme un avantage important: elle n'enseigne ni gouvernement rationnel et juste du monde, ni action providentielle des dieux, ni immortalit~ personnelle, projections typiques dans I'ordre de la nature des aspirations de la volont6 humaine. Cette th6ologie classique qui rev~t chez Hombre, Sappho, Pindare ou ies Tragiques, le mode du mythe, l'auteur en suit la transposition "no6tique" devenue indispensable iorsque les philosophes--notamment X~nophane-eurent r6v616l'origine psychique des repr6sentations religieuses. Rendu conscient du processus par lequel il s6cr~tait les mythes, l'esprit ne pouvait plus utiliser cet instrument pour traduire sa propre relation aux processus 6ternels dont il se savait l'expression. Mais, par delh l'abandon de toute mythologie, c'est la m~me conception du monde que l'on retrouve, sur le mode discursif, dans le naturalisme d'un Thucydide qui proclame comme une loi naturelle la pr6carit6 des cit6s et des empires, ainsi que la r6currence historique de mod61es 6ternels, ou d'un Platon chez qui les Id6es rappellent la pure contingence des 6v6nements du monde naturel. L'expression la plus significative de cette conception religieuse et celle qui, selon l'auteur, a exerc6 la plus grande influence sur la litt6rature religieuse post6rieure, est le mythe de Castor et BOOK REVIEWS 469 Pollux, tel qu'il est chant6 par...

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