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480 JOURNAL OF THE HISTORY OF PHILOSOPHY 26:3 jULY 1988 und rezipiert. Denn auch heute werden die naturwissenschaftlichen,Traktate Lulls im allgemeinen miflverstanden, weil sie sich nicht in die gesamte mittelalterliche Tradition einreihen lassen und auch nicht in der Gesamtintention seiner Ars verstanden werden. Die vorztiglich tibersetzten "Principles of Medicine" wollen ein Muster for das Anliegen Lulls auf diesem Gebiet sein. Um den einheitlichen Charakter des lullschen Werkes herauszustellen wird am Ende ein mystisches Werk vorgelegt. Auch in diesem Bereich verwendet Lull die Elemente der Ars. So wird das ganze Denken und Schaffen Lulls, wie in der Einleitung dargelegt, in Einklang und als Konsequenz seiner Ars verstanden und interpretiert. Dieses Anliegen zeigt, daft Bonner tiber die 0bersetzerleistung hinaus eine interessante Lullinterpretation anbietet. Wir haben es hier nicht nur mit einer gelungenen tJbersetzung der Werke Lulls zu tun, sondern wir besitzen nun auch ein interessantes Lullkompendium und eine ansprechende Interpretation seines Denkens, die wichtige Anst6fle ftir eine Auseinandersetzung mit Romon Lull bieten kann. FERNANDO DOMINGUEZ University of Freiburg, Germany Jacques Qu~ron. Pic de la Mirandole. Contribution h la connaissance de l'humanisme philosophique renaissant, Aix-en-Provence: Universit~ de Provence, 1986. Pp. ~x9. Paper, F. 1oo. En ce court volume, Jacques Qu~ron donne quelques aper~us fort 6clairants concernant la pertinence th6ologique des probl~matiques abord6es par Pic, qu'il s'agisse de la concordia Platonis et Aristoteli~ ou de la conceptualisation de la Pr6sence r6elle dans l'Eucharistie. L'exigence de coherence, toujours pr6sente chez Pic, est ici particuli~rement bien mise en lumi~re. Malheureusement, trop de lacunes, d'impr~cisions dans les d6tails et d'inexactitudes pars~ment cet ouvrage pour que le lecteur rant soit peu attentif puisse le prendre pleinement au s6rieux. L'A. 6claire l'Oratio ~t partir de l'Heptaplus, ce qui peut se justifier, puisque l'Heptaplus reprend et explicite quelques-uns des grands th/~mes du Discours de la dignit~ humaine. Mais on regrette qu'il n'ait pas jug~ utile de prendre 6galement en consid6ration le Commento alia Canzone d'Amore di Girolamo Benivieni. Par sa sobri6t6, en effet, cet ouvrage, exactement contemporain de l'Oratio, et non de 1487 comme le croit I'A. (19o), sert en quelque sorte de contrepoids ~tl'exub~rance oratoire du Discours--mais on note avec ~tonnement que, dans sa notice bibliographique, rA. pr6sente l'6dition moderne du Commento, comme "texte critique en latin et traduction italienne par Eug. Garin" (193). I1 est pourtant difficile de ne pas savoir que le Commento fur 6crit en toscan, et que Garin, bien loin de le "traduire", l'a, avec grand soin, pnbli6 dans sa version originale. On constate encore que le Princeps Concordiae... d'Avery Dulles pr6sente une vision compl~mentaire /t celle que d6veloppe notre auteur. Celui-ci aurait donc eu avantage h y chercher plus qu'une confirmation de la persistance des int6r~ts de Pic pour la Cabale (lo3), d'autant plus que cette confirmation r6sulte pour une large part BOOK REVIEWS 481 d'une mauvaise comprehension du texte anglais: "evidence" (Dulles, ~3) devrait se traduire par "indice" et non pas par "il est 6vident" (167). On rel6ve encore un grand nombre d'impr6cisions dans les d6tails. Ainsi, Pic aurait manifest6 son intention d'~tablir raccord entre Platon et Aristote en d6crivant au Politien "son d6sir, non sans risque de 's'asseoir entre deux selles' " (133). Or, la lettre [Opera Omnia, 364] oh figure cette expression ne traite aucunement de raccord entre Platon et Aristote, mais de la n6cessit~, pour Pic, de choisir entre philosophie et litt~rature. L'A. affirme encore que "c'6tait aupr6s d'Ermolao Barbaro, ~ Padoue, que Pic 6tait entr~ vraiment dans la connaissance d'Aristote" (131; m6me sens: 132). Or, s'il s'est effectivement rendu ~ Padoue dans l'espoir d'y rencontrer Barbaro, Pic lui-m6me note dans ses lettres 34 et 37, que cette rencontre ne put avoir lieu, le c~l/~bre humaniste ayant 6t6 absent de la ville pendant les deux ann6es que Picy passa. Est-ce pour excuser de telles inexactitudes que rA. fait appel au t~moignage du P. Festugi~re, selon lequel il n'existe "pas encore de biographie...

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